Après Lady Pink en 2019 et en 2021, une nouvelle icône du street art fait le déplacement depuis les Etats-Unis pour participer à Réunion Graffiti. Jusqu’au 20 octobre, Martha Cooper capturera les œuvres créées à Saint-Denis et Saint-André dans le cadre du festival.
La photographe américaine donnera aussi une conférence sur sa vie et son œuvre le jeudi 16 octobre 2024 à Château-Morange. Vous pourrez y assister gratuitement mais attention, les places sont limitées. Il faut réserver !
Un reportage photo en préparation
Deux jours avant, elle aura pour la première fois posé le pied sur le sol réunionnais. Martha Cooper et sa fidèle collaboratrice Nika Kramer iront ensuite, dès le lendemain, admirer et photographier les fresques déjà quasiment achevées à Saint-André.
De quoi mettre en avant les œuvres des artistes invités, internationaux et surtout locaux. "Entrer dans sa base de données, c’est énorme pour leur visibilité", reconnait le directeur du festival Eko LSA.
Certains de ses clichés seront utilisés pour illustrer un reportage du magazine Urban Arts consacré à l’évènement. Un accord de principe est acté, reste à le confirmer. Le bimestriel avait déjà publié un article de 8 pages en novembre/décembre 2023 sur la précédente édition de Réunion Graffiti.
Pionnière de la photo de street art
Une nouvelle collaboration pour celle qui fut une des premières, dès les années 70, à immortaliser les tags peints sur les rames du métro new-yorkais. Martha Cooper était alors la seule femme engagée comme photographe par le célèbre journal New York Post.
C’est une icône, un personnage qui compte beaucoup dans le graffiti.
Eko LSA, directeur du festival Réunion Graffiti
Elle démissionne quelques années plus tard pour se consacrer pleinement à sa passion. Son ouvrage Subway Art publié en 1984 avec son confère Henry Chalfant est toujours considéré aujourd’hui comme la bible du street art. Plus de 500 000 exemplaires de l’ouvrage ont été vendus à ce jour.
Réunion Graffiti, la vitrine de l’art urbain péi
Mais face à un tel CV, comment les organisateurs de Réunion Graffiti sont-ils parvenus à la convaincre d’y participer ? Ils n’ont pas eu grand-chose à faire en réalité.
L’artiste japonaise Shiro a servi de relais. Invitée l’an dernier, elle a ensuite joué le rôle d’ambassadrice auprès de la photographe américaine. "C’est ce qui est bien aussi avec ce festival, conclut Eko LSA. Les artistes kiffent, puis ils en parlent".