Le jeune Maeron, 15 ans, toujours recherché dans l'Hexagone, quinze jours après sa disparition

Le jeune apprenti antillais, dont la famille et les amis se mobilisent activement sur les réseaux sociaux, reste introuvable malgré tous les efforts déployés.

Deux semaines de silence et d'angoisse

Le 3 septembre, Christele, la maman de Maeron, déposait son fils au travail dans un commerce de la galerie d'un centre commercial, près de Montargis (Loiret). Depuis ce jour, la vie de cette famille a basculé dans l'angoisse et l'inquiétude.

Maeron, qui souffre de troubles autistiques légers, a également des problèmes de désorientation, rendant sa disparition d'autant plus préoccupante. Il a besoin d'un traitement médical quotidien, qu'il n'a pas pris depuis plus de quinze jours, ce qui accentue encore les craintes concernant sa santé.

Des appels mystérieux

Le 12 septembre, près de dix jours après sa disparition, Christele reçoit un premier appel de son fils. Il utilise un téléphone au numéro anonyme et affirme se trouver à Saint-Ouen (Seine Saint-Denis), accompagné d'un éducateur. Ses propos sont confus et inhabituels, laissant penser à sa mère qu’il récitait un texte appris. Ce premier contact, loin de rassurer sa famille, ne fait qu’accroître l’inquiétude. Deux jours plus tard, le 14 septembre, Maeron appelle de nouveau, cette fois en affirmant se trouver aux Mureaux, une ville située à une centaine de kilomètres de Montargis. Christele entend des voix d’hommes en arrière-plan, alimentant la crainte que son fils soit sous l'influence de personnes malveillantes.

Mobilisation de la famille 

Le 5 septembre, la disparition de Maeron est signalée au commissariat de Montargis, et une enquête est ouverte pour disparition inquiétante. Selon le procureur de la République de Montargis, Jean-Cédric Gaux, "l'ensemble des moyens est mis en œuvre" pour retrouver le jeune adolescent, mais la famille regrette la réactivité des forces de l'ordre.
Les enquêteurs se concentrent notamment sur l’analyse des données téléphoniques et la diffusion de son signalement dans le fichier des personnes recherchées.

En parallèle, la famille de Maeron et les proches ont lancé des appels à l'aide sur les réseaux sociaux.

Si vous avez des informations, composez le 06 62 06 13 32, le 06 63 34 23 32 ou la gendarmerie.