Les opérations de comptage de phoques ont repris à Saint-Pierre et Miquelon

Les opérations de comptage de phoques dans l’archipel ont pour objectif de veiller à ce que les mammifères marins ne se développent pas de façon exponentielle. Elles s’inscrivent dans une étude lancée en 2015 par la DTAM à la demande des pêcheurs et des plaisanciers.

Avec le retour de la belle saison, c'est aussi le retour des opérations de comptage dans tout l'archipel. Plusieurs acteurs du territoire : DTAM (Direction des Territoires, de l'Alimentation et de la Mer), OFB (Office français de la biodiversité), PIIRES (Plateforme Interdisciplinaire et Internationale en Recherche et Enseignement Supérieur en zone Subarctique), ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), ou encore la fédération des chasseurs sont sur l’eau pour tenter de repérer les mammifères et de les répertorier au mieux.

Les deux espèces les plus présentes dans l’archipel sont le phoque gris et le phoque commun.

"Le phoque commun est une espèce qui reste dans l’archipel, en hiver comme en été. Le phoque gris ne vient qu’après la période de reproduction à l’île de sable. Pour la période estivale."

Gaëtan Renoux, technicien à l'OFB - Office français de la biodiversité

 

Ces comptages pourraient permettre de confirmer les premières données récoltées dans la région et par la même occasion mettre à mal une certaine croyance populaire. 

"Sur les côtes Canadiennes et Nord-Américaines, la population de phoques gris a arrêté de progresser. La population était estimée à 500 000, elle est désormais estimée à 400 000 […] On est bel et bien sur des courbes descendantes.

Franck Urtizbéréa – technicien biodiversité à la DTAM

 

Reportage Mathias Raynaud et Jérôme Anger.