Au lendemain du scrutin législatif du 29 mai dernier, dans l’extrême-sud malgache, à Tsihombe, des électeurs en colère dénonçant des malversations dans le décompte des voix avaient saccagé et incendié le bâtiment abritant la CENI, la commission électorale nationale indépendante.
Masy Goulamaly était candidate au renouvellement de son mandat. Elle a été arrêtée et placée en résidence surveillée à son domicile. Le bureau de l’assemblée sortante lui apporte son soutien rappelant qu’elle est toujours élue au parlement, donc couverte par l’immunité parlementaire. Normalement, une demande de levée d’immunité aurait dû être faite à l’Assemblée.
Masy Goulamaly est une voix forte du féminisme à Madagascar, elle se bat depuis des années pour la légalisation de l’avortement.