Un arrêt de la cour de cassation réhabilite Alain Hugues-Despointes, condamné en juin 2011 pour apologie de crime contre l’humanité. L’industriel martiniquais avait salué notamment "les aspects positifs de l’esclavage".
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La cour de cassation qui juge de la bonne application du droit, a manifestement été convaincue par les arguments avancés par les avocats d’ Alain Huygues Despointes.
L’industriel martiniquais se voit donc réhabilité dans cette affaire qui à l’époque des faits, avait suscité une très forte émotion à la veille des évènements de février 2009. Lors de la diffusion d'un documentaire télévisé, "les derniers maîtres de la Martinique", diffusé à cette période, l’homme d’affaire avait évoqué "les côtés positifs de l’esclavage" et avait indiqué à propos du métissage que "la communauté béké, avait voulu préserver la race".
Alain Huygues Despointes avait alors été condamné d’abord par le tribunal correctionnel d’une amende de 7500 euros. Une peine alourdie en appel où il devait verser 20 000 euros et 2 500 euros à la LICRA, ainsi que la publication de la décision dans la presse.
Dès le dernier jugement du 30 juin 2011, ses avocats voulaient obtenir sa relaxe, voilà qui est fait ! Ce recours devant la cour de cassation a donc été convaincant. L’homme d’affaire ayant toujours indiqué pour sa défense n’avoir jamais voulu faire l’apologie d’un crime contre l’humanité et que ses propos avaient été sortis de leur contexte.
La réhabilitation d’ Alain Huygues Despointes prononcée hier soir par la cour de cassation suscitera sans nul doute de nouveaux commentaires dans ce délicat dossier.
La communauté béké, avait voulu préserver la race
L’industriel martiniquais se voit donc réhabilité dans cette affaire qui à l’époque des faits, avait suscité une très forte émotion à la veille des évènements de février 2009. Lors de la diffusion d'un documentaire télévisé, "les derniers maîtres de la Martinique", diffusé à cette période, l’homme d’affaire avait évoqué "les côtés positifs de l’esclavage" et avait indiqué à propos du métissage que "la communauté béké, avait voulu préserver la race".
Alain Huygues Despointes avait alors été condamné d’abord par le tribunal correctionnel d’une amende de 7500 euros. Une peine alourdie en appel où il devait verser 20 000 euros et 2 500 euros à la LICRA, ainsi que la publication de la décision dans la presse.
Dès le dernier jugement du 30 juin 2011, ses avocats voulaient obtenir sa relaxe, voilà qui est fait ! Ce recours devant la cour de cassation a donc été convaincant. L’homme d’affaire ayant toujours indiqué pour sa défense n’avoir jamais voulu faire l’apologie d’un crime contre l’humanité et que ses propos avaient été sortis de leur contexte.
La réhabilitation d’ Alain Huygues Despointes prononcée hier soir par la cour de cassation suscitera sans nul doute de nouveaux commentaires dans ce délicat dossier.