Le secteur hôtelier est en crise depuis plusieurs années en Martinique. De nombreux établissements ont fermé. Le Marouba au Carbet est le dernier en date. L’avenir du secteur est peut-être dans le luxe. Pourtant les quatre ou cinq étoiles ne sont pas nombreux dans l'île.
Le 31 mai dernier, l’hôtel Marouba au Carbet fermait ses portes en attendant un éventuel plan de reprise. Cet établissement n’est que le dernier d’une longue liste d’hôtels liquidés. Depuis plusieurs années, le secteur hôtelier est dans une mauvaise passe. En dix ans, la Martinique a perdu près de deux mille chambres.
Et si l’avenir de l’hôtellerie passait par le luxe ? Les quatre ou cinq étoiles ne sont pas nombreux en Martinique. Et certains établissements haut de gamme connaissent eux aussi des difficultés. Par exemple, l'hôtel du Cap-Est du François a connu, pendant un an, un plan de sauvegarde. Mais il tente de redresser la situation. "Le remplissage et les résultats financiers ne sont pas extravagants", reconnaît Olivier Roussellier, le directeur général de l’hôtel. "On essaye de se battre avec les moyens pour poursuivre nos activités".
Que ce soit les grosses structures, comme le Club Med de Sainte-Anne et ses 300 salariés permanents, ou les plus petites, on arrive à survivre. Le Suite Villa, installée aux Trois-Ilets a réussi à équilibrer ses comptes depuis son ouverture, il y a cinq ans. "On a un remplissage plus facile que les gros hôtels", explique Gilles Duplan, le co-propriétaire du quatre étoiles qui compte 23 salariés.
Pour sortir leur épingle du jeu, les hôtels de luxe sont obligés d’investir. Le Cap-Est Lagoon Resort & Spa a, par exemple, déboursé 40 000 euros pour installer une barrière anti-sargasses.
Regardez le reportage de Sangha Fagour et Stéphane Petit-Frère :
Intervenants :
- Isabelle Dabord, directrice financière du Cap-Est Lagoon Resort & Spa
- Olivier Roussellier, directeur général du Cap-Est Lagoon Resort & Spa|
- Yan Monplaisir, propriétaire du Club Med "Les Boucaniers"
- Gilles Duplan, co-propriétaire de la Suite Villa
Et si l’avenir de l’hôtellerie passait par le luxe ? Les quatre ou cinq étoiles ne sont pas nombreux en Martinique. Et certains établissements haut de gamme connaissent eux aussi des difficultés. Par exemple, l'hôtel du Cap-Est du François a connu, pendant un an, un plan de sauvegarde. Mais il tente de redresser la situation. "Le remplissage et les résultats financiers ne sont pas extravagants", reconnaît Olivier Roussellier, le directeur général de l’hôtel. "On essaye de se battre avec les moyens pour poursuivre nos activités".
Obligés d'investir
Que ce soit les grosses structures, comme le Club Med de Sainte-Anne et ses 300 salariés permanents, ou les plus petites, on arrive à survivre. Le Suite Villa, installée aux Trois-Ilets a réussi à équilibrer ses comptes depuis son ouverture, il y a cinq ans. "On a un remplissage plus facile que les gros hôtels", explique Gilles Duplan, le co-propriétaire du quatre étoiles qui compte 23 salariés.Pour sortir leur épingle du jeu, les hôtels de luxe sont obligés d’investir. Le Cap-Est Lagoon Resort & Spa a, par exemple, déboursé 40 000 euros pour installer une barrière anti-sargasses.
Regardez le reportage de Sangha Fagour et Stéphane Petit-Frère :
Intervenants :
- Isabelle Dabord, directrice financière du Cap-Est Lagoon Resort & Spa
- Olivier Roussellier, directeur général du Cap-Est Lagoon Resort & Spa|
- Yan Monplaisir, propriétaire du Club Med "Les Boucaniers"
- Gilles Duplan, co-propriétaire de la Suite Villa