La directrice du SERMAC de Fort-de-France, Lydie Bétis, essuie un vent de protestation. Les salariés de la structure dénoncent son management ainsi que les conditions de travail.
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Le SERMAC (Service Municipal d'Action Culturelle) de Fort-de-France organisait sa rentrée solennelle en grandes pompes, dimanche (13 septembre). Pourtant, un malaise existe. Des réunions entre le maire et les salariés mécontents se succèdent. Soutenus par la CGTM, ils se plaignent des conditions de travail et du management de la directrice, Lydie Bétis. Elle est en poste depuis le début des années 2000. "Les camarades pensent qu'il y a un peu d'abus de pouvoir. Il n'y a pas d'idée d'équipe pour continuer à développer l'oeuvre de Césaire", regrette Daniel Gromat, secrétaire général de la section CGTM à Fort-de-France. "Les agents veulent cette coordination qui existait au SERMAC".
Mais la direction est soutenue par l'administration. "Lorsque l'on interroge l'homme de la rue ou les artistes, depuis la création du Cénacle ou depuis la fête du 22 mai, tout le monde applaudit des deux mains les spectacles donnés par le SERMAC. Sa créativité sous l'imperium de Lydie Bétis est un succès", estime Charles-Henri Michaux, le président du conseil d'exploitation de la structure. "La directrice du SERMAC a toute ma confiance", assure Didier Laguerre, le maire de Fort-de-France qui pense à une réorganisation du service avec le maintien de la directrice en place.
Une réunion est prévue entre les salariés du SERMAC et le maire, ce vendredi (18 septembre) sous le Grand Carbet, pour présenter une nouvelle organisation des services. Un préavis de grèves est d’ores et déjà déposé par la CGTM pour le lundi (21 septembre) au cas où les salariés auraient le sentiment de ne pas avoir été écoutés.
La directrice du SERMAC a toute ma confiance", Didier Laguerre, le maire de Fort-de-France
Mais la direction est soutenue par l'administration. "Lorsque l'on interroge l'homme de la rue ou les artistes, depuis la création du Cénacle ou depuis la fête du 22 mai, tout le monde applaudit des deux mains les spectacles donnés par le SERMAC. Sa créativité sous l'imperium de Lydie Bétis est un succès", estime Charles-Henri Michaux, le président du conseil d'exploitation de la structure. "La directrice du SERMAC a toute ma confiance", assure Didier Laguerre, le maire de Fort-de-France qui pense à une réorganisation du service avec le maintien de la directrice en place.
Une réunion est prévue entre les salariés du SERMAC et le maire, ce vendredi (18 septembre) sous le Grand Carbet, pour présenter une nouvelle organisation des services. Un préavis de grèves est d’ores et déjà déposé par la CGTM pour le lundi (21 septembre) au cas où les salariés auraient le sentiment de ne pas avoir été écoutés.