Les 32e Journées européennes du patrimoine battent leur plein pendant ce week-end (19 et 20 septembre). Plusieurs sites normalement fermés au public ont été ouverts pour l’occasion. C’est le cas de la station d’autocurage d’Odyssi à Fort-de-France.
Vous passez peut-être tous les jours devant le bâtiment sans faire attention. La station d’autocurage d’Odyssi est située à la Pointe-Simon, rue des Gabares à Fort-de-France, juste en face d’un bazar bien connu. Ce samedi (19 septembre), derrière ses grilles rouges, il y a peu de bruit. Normalement, le vacarme assourdissant du site oblige les trois salariés de la station à porter un casque. Quand on entre, on remarque également ces tuyaux de différentes tailles et ces machines en tout genre.
Sur ses 1 500 mètres carrés, la station d’autocurage permet le traitement des eaux usées de tout Fort-de-France. "Elles sont acheminées par des dépresseurs et pousser par des compresseurs vers un poste de relèvement qui fait un prétraitement pour récupérer le plus gros des déchets", détaille Hubert Zacharie, le chef de station. "On les envoie par la suite vers l’usine d’épuration de Dillon qui va traiter l’eau pour la rejeter à la mer".
Pour visiter ce site, il fallait venir dès ce samedi matin (19 septembre). La station d’autocurage ne sera pas ouverte dimanche (20 septembre). Alors la trentaine de visiteurs a apprécié la visite. "Je ne suis pas tout jeune et c’est maintenant que je découvre ce que Césaire et Aliker ont fait concrètement", s’étonne Maurice, un Foyalais. "Je savais qu’il y avait eu des choses faites pour l’assainissement de Fort-de-France. Mais là, je touche du doigt toute l’importance de la complexité d’un système d’épuration des eaux."
Sur ses 1 500 mètres carrés, la station d’autocurage permet le traitement des eaux usées de tout Fort-de-France. "Elles sont acheminées par des dépresseurs et pousser par des compresseurs vers un poste de relèvement qui fait un prétraitement pour récupérer le plus gros des déchets", détaille Hubert Zacharie, le chef de station. "On les envoie par la suite vers l’usine d’épuration de Dillon qui va traiter l’eau pour la rejeter à la mer".
Un site vieux de 56 ans
Ordinairement, le bâtiment est fermé au public mais pour l’occasion, Odyssi a décidé d’ouvrir les portes de ce site exceptionnel quant à son âge. La station, qui date de 1959, est restée telle quelle. "On essaye de la maintenir en vie en achetant des pièces neuves faites à l’identique pour pouvoir la sauvegarder", raconte Alain Reviton, responsable d’unité à la société de gestion d’eau. "C’est le seul système que l’on peut avoir pour le centre-ville. Nous sommes déjà au niveau de la mer. La ville est plate. L’eau ne peut pas s’écouler car il n’y a pas de gravité". Le site est également unique puisque les deux autres stations d’autocurage par aspiration, située l’une aux Sables d’Olonne et l’autre à Dieppe, ont fermé. Celle de Martinique est la seule qui fonctionne encore.Pour visiter ce site, il fallait venir dès ce samedi matin (19 septembre). La station d’autocurage ne sera pas ouverte dimanche (20 septembre). Alors la trentaine de visiteurs a apprécié la visite. "Je ne suis pas tout jeune et c’est maintenant que je découvre ce que Césaire et Aliker ont fait concrètement", s’étonne Maurice, un Foyalais. "Je savais qu’il y avait eu des choses faites pour l’assainissement de Fort-de-France. Mais là, je touche du doigt toute l’importance de la complexité d’un système d’épuration des eaux."