Alors que les sargasses restent présentes sur plusieurs plages de la Martinique, la population est impuissante face à l'invasion des algues. Au François, Guillaume de Reynal, conseiller municipal d'opposition, a décidé de porter plainte contre l'Espace Sud.
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Alors que les sargasses restent présentes sur plusieurs plages de la Martinique, la population est impuissante face à cette invasion. Au François, Guillaume de Reynal, conseiller municipal d'opposition, a décidé de porter plainte contre l'Espace Sud, pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "non assistance à personne en danger". Car depuis seize mois, il a le même spectacle sous les yeux : d'épaisses couches d'algues renouvelées au gré des courants.
Mais l'Espace sud se défend. "On n'a pas la collecte des sargasses dans notre portefeuille de compétences", affirme Philippe Comlan, le directeur de l'environnement. "La marie garde sa compétence, les services de l'Etat également".
Serait-ce donc à la mairie du François de s'occuper de cette tâche ? Le maire refuse de s'exprimer sur ce sujet pour l'instant. Puisque tous les acteurs du dossier bottent en touche, la question de la compétence sargasses pourrait bien se régler devant les tribunaux.
Regardez le reportage de Stéphane Petit-Frère et Guilhem Fraissinet :
Mais l'Espace sud se défend. "On n'a pas la collecte des sargasses dans notre portefeuille de compétences", affirme Philippe Comlan, le directeur de l'environnement. "La marie garde sa compétence, les services de l'Etat également".
Tout le monde botte en touche
Du côté de la Préfecture, le son de cloche est tout autre. "Les communes sont responsables de l'enlèvement des algues et des sites impactés", assure Jean-Jacques Narayanassamy, le sous-préfet du Marin. "En fonction des besoins des communes, nous pouvons apporter un soutien".Serait-ce donc à la mairie du François de s'occuper de cette tâche ? Le maire refuse de s'exprimer sur ce sujet pour l'instant. Puisque tous les acteurs du dossier bottent en touche, la question de la compétence sargasses pourrait bien se régler devant les tribunaux.
Regardez le reportage de Stéphane Petit-Frère et Guilhem Fraissinet :