"Les dégâts sont considérables, mais heureusement n’y a pas eu de pertes humaines", souligne le gouvernement des Bahamas qui recense les dommages subis par l’archipel pendant le passage de l’ouragan Joaquin le week-end dernier (3 et 4 octobre 2015).
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C’est surtout le sud de l’archipel de 700 îles qui a été touché, et le premier ministre estime que les dégâts sont similaires à ceux causés à la Dominique par la tempête Erika à la fin du mois d’Août, même si les estimations chiffrées ne sont pas encore terminées. Le gouvernement des Bahamas reste prudent dans ses déclarations, la haute saison touristique débute dans quelques semaines, et il n’est pas question d’effrayer les opérateurs ou les touristes.
Un appel à l’aide internationale
Pourtant, les destructions sont importantes, l’habitat est gravement endommagé voire détruit, et le gouvernement des Bahamas s’est résolu à lancer un appel à l’aide de la communauté internationale, par la voix du ministre des affaires étrangères Fred Mitchell : "La vie des populations a été balayée par une tempête qui semblait sortir de nulle part avec une intensité inégalée, de mémoire des habitants. Aujourd'hui des dizaines de personnes dans mon pays sont sans abri et nous avons commencé le difficile et douloureux processus de reconstruction. Si il y a des pays et des individus qui souhaitent fournir une assistance, les représentations diplomatiques des Bahamas dans le monde entier sont prêtes à recevoir ces offres".
La nécessité d’un accord à la COP 21
Comme le Premier Ministre de la Dominique il y a quelques semaines, le gouvernement des Bahamas espère un accord à la conférence sur les changements climatiques à Paris à la fin de l’année. Un accord qui serait juridiquement contraignant, notamment pour les grands pays, car les petits États insulaires sont plus que jamais menacés par les effets du changement climatique