"L'aide humanitaire est un show politique" [Nicolas Maduro]

A Cucuta (Colombie), le pont international Simon Bolivar, théâtre de l'arrivée massive de migrants du Venezuela qui fuient la situation économique désastreuse de leur pays.
Nicolas Maduro continue de rejeter toute idée d'aide humanitaire alors que le président auto proclamé, Juan Guaido en a fait une priorité pour sauver 300 000 Venezueliens de la faim.
Nicolas Maduro continue de rejeter l'aide humanitaire proposée par la communauté internationale. Dans une interview diffusée sur le réseau d'information russe RT, il qualifie le projet de livraison d'aide de "show politique".

"L'impérialisme n'aide personne dans le monde, personne" déclare-t-il.

L'aide humanitaire, en partie américaine, doit être acheminée au Venezuela dans les prochains jours, voire les prochaines heures, à partir du Brésil, de la Colombie et d’une île de la Caraïbe non encore définie.

À Cúcuta, en Colombie, on observe déjà une certaine fébrilité, mais personne ne sait comment les camions d’aide humanitaire chargés de vivres et de médicaments vont franchir le pont international Simon Bolivar à la frontière entre la Colombie et le Venezuela.

Le pont de Tienditas semble avoir été choisi dans un premier temps, mais des militaires Venezueliens en bloquent l'accès depuis hier (mardi 5 février), selon l’AFP.
"Des effectifs de l’armée ont bloqué le passage" dans l’après-midi, a affirmé à l’AFP Franklin Duarte, qui est député de l’État frontalier de Táchira.
Selon lui, le passage sur le pont a été coupé après un incident confus survenu à Urena lors de l’arrivée de militaires venus à bord de véhicules blindés surveiller la frontière.
Photo fournie le 5 février 2019 par les services de l'immigration colombiens montrant le pont de Tienditas, qui relie Cucuta (Colombie) à Urena (Venezuela), barré par un camion-citerne et un conteneur