À Trinidad et Tobago, des milliers de réfugiés Vénézuéliens participent à un exercice de recensement. Les immigrés obtiendront un permis de travail temporaire. Mais les jeunes Vénézuéliens n’auront pas accès à la scolarité. Une situation dénoncée par Amnesty International.
Ce programme pour recenser les migrants Vénézuéliens dure deux semaines, entre le 1er et le14 juin 2019. Les autorités trinidadiennes ont ouvert six centres d’accueil dans le pays.
Pour les réfugiés, le processus est parfois difficile. Le formulaire de demande d’amnistie, rédigé en anglais et en espagnol, doit d’abord être complété sur internet. Cependant certains migrants n’ont pas accès à un ordinateur ni à une imprimante. Il y a également de nombreuses pièces à fournir.
Parmi les réfugiés Vénézuéliens, il y a des militaires, des officiers de police, des médecins, des avocats, des experts comptables et des enseignants, qui pour l’instant travaillent clandestinement dans certains secteurs comme le bâtiment, la restauration et dans des supermarchés.
Une fois en possession d’une carte de séjour, valable un an, ces immigrés pourront travailler légalement et même payer des impôts. Ils auront accès aux soins médicaux d’urgence dans les hôpitaux publics. Au terme du séjour autorisé, les immigrés risquent l’expulsion.
Amnesty International a dénoncé le flou autour de cette initiative, dans une lettre ouverte rédigée à Keith Rowley, Première ministre de Trinidad et Tobago.
Amnesty International a également rappelé au gouvernement Trinidadien qu’il est signataire de la Convention des Droits des Enfants qui garantit une éducation élémentaire à tout mineur. Les autorités trinidadiennes annoncent une pénurie de places dans le primaire et le secondaire. Il est déjà impossible d'intégrer tous les enfants trinidadiens.
Des églises essaient d’aider les enfants immigrés qui sont souvent traumatisés par leurs expériences. Beaucoup sont laissés seuls pendant que leurs parents cherchent du travail. À La Romaine Saint Benedict's, dans le sud de Trinidad et Tobago, une soixantaine d’enfants âgés de 3 à 13 ans, bénéficient d’un enseignement élémentaire et d’un suivi médical et psychologique.
Depuis l'ouverture des centres d'enregistrement, environ 2 000 personnes ont été recensées. Certains estiment que les deux semaines que vont durer cet exercice sont insuffisantes pour accueillir tout le monde. On ne connaît pas le sort de ceux qui n’arrivent pas à se faire enregistrer.
Pour les réfugiés, le processus est parfois difficile. Le formulaire de demande d’amnistie, rédigé en anglais et en espagnol, doit d’abord être complété sur internet. Cependant certains migrants n’ont pas accès à un ordinateur ni à une imprimante. Il y a également de nombreuses pièces à fournir.
Nous avons invité tous les Vénézuéliens à profiter de cette amnistie. Ainsi il n’aura pas de danger d’expulsion, selon Fitzgerald Hinds, ministre de l’Intérieur par intérim.
Des immigrés diplômés
Parmi les réfugiés Vénézuéliens, il y a des militaires, des officiers de police, des médecins, des avocats, des experts comptables et des enseignants, qui pour l’instant travaillent clandestinement dans certains secteurs comme le bâtiment, la restauration et dans des supermarchés.
Une fois en possession d’une carte de séjour, valable un an, ces immigrés pourront travailler légalement et même payer des impôts. Ils auront accès aux soins médicaux d’urgence dans les hôpitaux publics. Au terme du séjour autorisé, les immigrés risquent l’expulsion.
Amnesty International a dénoncé le flou autour de cette initiative, dans une lettre ouverte rédigée à Keith Rowley, Première ministre de Trinidad et Tobago.
Les mineurs n’auront pas accès à l’éducation
Amnesty International a également rappelé au gouvernement Trinidadien qu’il est signataire de la Convention des Droits des Enfants qui garantit une éducation élémentaire à tout mineur. Les autorités trinidadiennes annoncent une pénurie de places dans le primaire et le secondaire. Il est déjà impossible d'intégrer tous les enfants trinidadiens.
Des églises essaient d’aider les enfants immigrés qui sont souvent traumatisés par leurs expériences. Beaucoup sont laissés seuls pendant que leurs parents cherchent du travail. À La Romaine Saint Benedict's, dans le sud de Trinidad et Tobago, une soixantaine d’enfants âgés de 3 à 13 ans, bénéficient d’un enseignement élémentaire et d’un suivi médical et psychologique.
44 000 Vénézuéliens en situation irrégulière à Trinidad et Tobago
Depuis l'ouverture des centres d'enregistrement, environ 2 000 personnes ont été recensées. Certains estiment que les deux semaines que vont durer cet exercice sont insuffisantes pour accueillir tout le monde. On ne connaît pas le sort de ceux qui n’arrivent pas à se faire enregistrer.