Deux bateaux transportant des ressortissants vénézuéliens qui voulaient fuir l’instabilité dans leur pays d’origine, n’ont pas pu accoster dans un port du sud de Trinidad et Tobago. La police des frontières a obligé les embarcations à faire demi-tour.
Aujourd’hui, les autorités trinidadiennes veulent maîtriser le flux de personnes. De plus en plus de vénézuéliens fuient leur pays par la mer pour rejoindre Trinidad et Tobago, parfois avec des conséquences catastrophiques. Le 23 avril 2019, 35 vénézuéliens ont quitté leur pays, direction Trinidad et Tobago. Le bateau de pêche de 10 mètres de long était surchargé. Il a coulé et 27 personnes sont mortes noyées.
Au Venezuela, les clandestins paient les passeurs jusqu'à US$2000 pour se rendre à Trinidad et Tobago. Ils sont déposés sur les plages pendant la nuit. Ils doivent se cacher sous les bois en attendant un moyen de transport. Les autorités trinidadiennes vont expulser tout vénézuélien qui commet un délit dans le pays.
On surveille la mer. Tous nos navires patrouillent dans nos eaux territoriales pour empêcher l’immigration clandestine, a déclaré Stuart Young, ministre de l’intérieur de Trinidad et Tobago.
Trinidad et Tobago organise l'accueil des réfugiés
Selon les chiffres fournis par l’UNHCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés), près de 50.000 vénézuéliens vivent clandestinement à Trinidad et Tobago. Seuls 10.000 personnes sont répertoriées par l’UNHCR en tant que demandeurs d’asile.