La députée Yvette Clarke, fille d'immigrants de la Jamaïque, estime que cette élection est un moment décisif pour les États Unis.
C’est le moment de choisir entre la criminalité d’un homme et un comportement correct. Il faut tourner la page, pas retourner dans le passé.
Yvette D. Clarke, députée du 9e Congressional District, Brooklyn, New York
Pour Delroy White, un activiste de Brooklyn à New York, né à la Jamaïque, la question est simple. Qui va mieux défendre les intérêts des Caribéens ?
Donald Trump est un raciste et un menteur. Choisir Kamala Harris est une évidence.
Delroy White, activiste démocrate à New-York
L’activiste jamaïcain Irwine G. Clare qui dirige une organisation appelée Services aux Immigrants caribéens (Caribbean Immigrant Services Inc) pense qu’une victoire de Donald Trump sera le début du chaos pour les immigrants de couleur aux États-Unis.
Ses promesses de déportations en masse ne doivent pas être prises à la légère. Il y aura aussi des conséquences pour les immigrants qui ont tous leurs papiers.
Irwine G. Clare
Le professeur Martin Felix qui est né à la Grenade a évoqué la banalisation chez le parti républicain des commentaires xénophobes.
Les immigrants sont les boucs émissaires pour toutes sortes de problèmes comme l’insécurité, le taux d’inflation, le changement climatique et le logement. On veut nous faire croire que les immigrants sont naturellement les criminels et les marginaux.
Professeur Martin Felix
Les activistes de la diaspora caribéenne vont travailler toute la journée du 5 novembre pour transporter les électeurs aux bureaux de vote et pour surveiller le déroulement de la journée.
Ils sont convaincus que Kamala Harris va gagner.
La diaspora caribéenne est présente en grand nombre dans les États clés comme la Georgie, la Pennsylvanie et le Michigan.
Pour éviter les files d’attente ou des problèmes inattendus qui peuvent survenir le jour du scrutin, 62,7 millions d’électeurs, c'est un record, ont déjà voté par la poste ou dans les bureaux de vote qui sont ouverts depuis 10 jours.