Bis répétita ce vendredi 29 novembre 2019 à Génipa à Ducos. Des militants anti-chlordécone se sont encore invités en début de matinée devant les entrées du centre commercial du Groupe Bernard Hayot, pour perturber l’activité des commerçants du site. Des gendarmes ont été dépêchés sur place.
Des manifestants ont décidé de bloquer le centre commercial Génipa à Ducos, en pointant une nouvelle fois la responsabilité du Groupe Bernard Hayot dans le scandale du chlordécone selon eux. Conséquences : les ventes flash massifs qui étaient prévues à l’occasion du Black-Friday ce vendredi 29 novembre 2019 sont compromises, puisque les entrées du centre étaient encore perturbées à la mi-journée.
Des gendarmes sont sur place afin d’éviter toute dégradation sur ce site plusieurs fois pris pour cible. La tension est palpable d'après des clients repartis déçus, car à priori, la situation ne serait pas favorable à une ouverture dans des conditions normales.
Cette mobilisation fait suite à celle du week-end dernier au centre Océanis du Robert, avec une cinquantaine de personnes manifestant pour la même cause. Ces derniers en étaient venus aux mains avec les forces de l’ordre. Hier (jeudi 28 novembre 2019) plusieurs de ces activistes présents lors de ce rassemblement au Robert avaient été placés en garde à vue dans différentes casernes de gendarmerie, sur ordre du procureur de la République pour : violences aggravées par plusieurs circonstances suivies d’incapacité n’excédant pas 8 jours, dégradations ou détérioration de biens d'utilité publique, et outrages.
Lors de cette confrontation musclée, deux militaires ont été blessés, justifiant des ITT de un et trois jours. En outre, des dégradations sur plusieurs véhicules de la gendarmerie et sur les équipements du parking du centre ont été observés. Les 7 militants interpellés ont été libérés ce vendredi matin, en attendant que la justice se prononce le 13 janvier 2020.
D’aucuns redoutent désormais une escalade des tensions, d’autant que les politiques de premier plan restent muets jusqu’ici face à un risque d’embrasement. Seul, Yan Monplaisir (à notre connaissance) a pris position publiquement par voie de communiqué il y a quelques jours. Le premier vice-président de l’assemblée de Martinique (par ailleurs chef d’entreprises), en appelait clairement à l’apaisement.
Des gendarmes sont sur place afin d’éviter toute dégradation sur ce site plusieurs fois pris pour cible. La tension est palpable d'après des clients repartis déçus, car à priori, la situation ne serait pas favorable à une ouverture dans des conditions normales.
Une mobilisation de plus
Cette mobilisation fait suite à celle du week-end dernier au centre Océanis du Robert, avec une cinquantaine de personnes manifestant pour la même cause. Ces derniers en étaient venus aux mains avec les forces de l’ordre. Hier (jeudi 28 novembre 2019) plusieurs de ces activistes présents lors de ce rassemblement au Robert avaient été placés en garde à vue dans différentes casernes de gendarmerie, sur ordre du procureur de la République pour : violences aggravées par plusieurs circonstances suivies d’incapacité n’excédant pas 8 jours, dégradations ou détérioration de biens d'utilité publique, et outrages.
Lors de cette confrontation musclée, deux militaires ont été blessés, justifiant des ITT de un et trois jours. En outre, des dégradations sur plusieurs véhicules de la gendarmerie et sur les équipements du parking du centre ont été observés. Les 7 militants interpellés ont été libérés ce vendredi matin, en attendant que la justice se prononce le 13 janvier 2020.
À quoi faut-il s'attendre ?...
D’aucuns redoutent désormais une escalade des tensions, d’autant que les politiques de premier plan restent muets jusqu’ici face à un risque d’embrasement. Seul, Yan Monplaisir (à notre connaissance) a pris position publiquement par voie de communiqué il y a quelques jours. Le premier vice-président de l’assemblée de Martinique (par ailleurs chef d’entreprises), en appelait clairement à l’apaisement.