La lutte contre le harcèlement sexuel est devenue en quelques jours l’objet d’une mobilisation sans précédent sur de nombreux réseaux sociaux aussi bien en France que chez nous. Il était grand temps.
Harceleurs sexuels de tous les pays, cachez-vous ! Depuis le début de la campagne "Balance ton porc" sur les réseaux sociaux, le déferlement est continu de dénonciations de femmes de tous âges et de toutes conditions ayant subi des agressions sexuelles. À ne pas confondre avec la drague, la zay, comme nous disons chez nous, habituelle et tolérée.
Le harcèlement suppose la répétition dans le temps de paroles, de messages écrits et de gestes dépassant le simple cadre des relations conviviales entre personnes consentantes. Une déclaration d’amour envers une ou un collègue de travail, se retourner au passage d’une belle femme, montrer à un joli Monsieur qu’il nous plaît : tout ceci est anodin et, somme toute, banal. Suivre une femme dans la rue en le lui faisant savoir, tenir des propos salaces, adresser des blagues ou des vidéos pornographiques, proposer une promotion à un ou à une subordonné en échange de faveurs sexuelles, embrassez quelqu'un contre son gré : voici des cas de harcèlement.
Seulement voilà, qui sait vraiment faire la différence entre draguer et harceler ? Pourquoi les comportements déplacés sont-ils reproduits de génération en génération ? Comment donner à nos enfants une éducation expurgée de toute notion d’inégalité entre femmes et hommes ? Le défi de nos sociétés est là. Et il ne s’agit pas de compter, naïvement, sur les seules dénonciations des victimes pour que les choses bougent. C’est sous-estimer l’intériorisation de l’humiliation vécue par une victime. Et il est difficile de se rendre compte que, parfois, il n’y a qu’un pas du harcèlement au viol.
La vigilance, la bonne éducation, le respect des autres et de soi sont de mise. Le courage aussi, pour que les harceleurs surmontent leurs pulsions primaires et leurs bas instincts.
Le harcèlement suppose la répétition dans le temps de paroles, de messages écrits et de gestes dépassant le simple cadre des relations conviviales entre personnes consentantes. Une déclaration d’amour envers une ou un collègue de travail, se retourner au passage d’une belle femme, montrer à un joli Monsieur qu’il nous plaît : tout ceci est anodin et, somme toute, banal. Suivre une femme dans la rue en le lui faisant savoir, tenir des propos salaces, adresser des blagues ou des vidéos pornographiques, proposer une promotion à un ou à une subordonné en échange de faveurs sexuelles, embrassez quelqu'un contre son gré : voici des cas de harcèlement.
Seulement voilà, qui sait vraiment faire la différence entre draguer et harceler ? Pourquoi les comportements déplacés sont-ils reproduits de génération en génération ? Comment donner à nos enfants une éducation expurgée de toute notion d’inégalité entre femmes et hommes ? Le défi de nos sociétés est là. Et il ne s’agit pas de compter, naïvement, sur les seules dénonciations des victimes pour que les choses bougent. C’est sous-estimer l’intériorisation de l’humiliation vécue par une victime. Et il est difficile de se rendre compte que, parfois, il n’y a qu’un pas du harcèlement au viol.
La vigilance, la bonne éducation, le respect des autres et de soi sont de mise. Le courage aussi, pour que les harceleurs surmontent leurs pulsions primaires et leurs bas instincts.