Deux ans après la mort de l'enseignante Francette Pierre-Émile, le juge d'instruction cherche à comprendre la chronologie des faits. Une nouvelle reconstitution est prévue ce jeudi après-midi (8 décembre), en présence de Philippe Ponsar, le seul suspect mis en examen pour meurtre dans cette affaire.
•
Le 2 décembre 2014, Francette Pierre-Émile, 59 ans, professeur au couvent de Cluny à Fort-de-France, disparaît alors qu’elle devait assurer ses cours dans l’après-midi. L'enquête démontre qu'elle a rencontré sur sa route, Philippe Ponsar, son ex beau-fils. Un homme qu'elle n'apprécie pas en raison de relations tumultueuses avec sa fille, qui ont conduit à la rupture du couple.
Débutent de nombreuses investigations diligentées par le parquet de Fort de France. Quelques jours plus tard, le 19 Décembre 2014 Philippe Ponsar, accepte après un changement d’avocat et une nouvelle présentation devant le juge d’instruction de conduire les enquêteurs vers le lieu où se trouve le corps de la victime. Il avoue alors avoir jeté l’enseignante dans un ravin sur la route de la trace en direction du Morne-Rouge.
Les résultats de l’autopsie n’ont pas permis de déterminer les circonstances précises de la mort. Depuis, plusieurs zones d’ombre émaillent ce dossier qui passionne la Martinique.
L'enseignante disparaît puis son corps est retrouvé dans un ravin
Malgré ce contexte, il semblerait que Francette Pierre-Émile ait répondu à une invitation de Philippe Ponsar, chez ce dernier, route de Didier à Fort-de-France. Le suspect expliquait qu'une dispute avait éclaté entre lui et Francette Pierre-Émile. Elle aurait par la suite chuté. C'est après cette rencontre que l'enseignante a disparu.Débutent de nombreuses investigations diligentées par le parquet de Fort de France. Quelques jours plus tard, le 19 Décembre 2014 Philippe Ponsar, accepte après un changement d’avocat et une nouvelle présentation devant le juge d’instruction de conduire les enquêteurs vers le lieu où se trouve le corps de la victime. Il avoue alors avoir jeté l’enseignante dans un ravin sur la route de la trace en direction du Morne-Rouge.
Les résultats de l’autopsie n’ont pas permis de déterminer les circonstances précises de la mort. Depuis, plusieurs zones d’ombre émaillent ce dossier qui passionne la Martinique.