De la drogue dissimulée dans des dreadlocks… Ces personnes en provenance des Antilles-Guyane ont été interpellées à Orly

Une femme coiffée de dreadlocks (image d'illustration).
Ces dernières semaines, les douaniers de l’aéroport d’Orly à Paris ont enchaîné les saisies. Selon les informations du journal Le Parisien, deux sœurs originaires de Saint-Laurent du Maroni ont été interpellées après leur descente d’avion, avec plus de 2 kilos de cocaïne cachés dans leurs dreadlocks. Depuis la fin du mois de février 2024, ce sont 4 personnes qui ont transporté de la drogue dans leurs cheveux.

Il ne fait pas bon de porter des dreadlocks si vous voyagez entre la Guyane, les Antilles et Paris.

2 femmes de 19 et 21 ans ont été arrêtées le 21 février dernier à Orly, par les douaniers et placées en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire du Val de Marne. Lors de leurs auditions, les Saint-Laurentaises passent vite aux aveux et confirment aux enquêteurs qu'elles avaient perçu chacune 5000€ pour transporter la drogue jusque dans l'Hexagone.

Elles avaient pris soin de se rendre de Guyane jusqu'à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, sans doute pour éviter les contrôles à l'aéroport de Cayenne. Les deux sœurs ont été jugées en comparution immédiate puis condamnées chacune à un an de prison, avec mandat de dépôt et 1000€ d'amende.

Des précédents

Le vendredi 1er mars 2024, toujours à l'aéroport d'Orly, la douane avait déjà opéré une saisie d’un kilo de cocaïne dissimulé dans les dreadlocks d'une voyageuse. Là encore, cette autre guyanaise était passée par les Antilles, plus précisément par la Martinique. Enfin le mardi 5 mars dernier, une autre passagère d’un vol en provenance de Pointe-à-Pitre, a été contrôlée et arrêtée avec près de 500 g de cocaïne dans ses cheveux.

Ces trois interceptions effectuées en si peu de temps, laissent à penser chez les fonctionnaires de la douane et de la police, qu'il pourrait s'agir d’un même réseau de trafiquants.