Donald Trump recherche l'appui de la Caraïbe dans la gestion de la crise au Venezuela

Le des États)-Unis, Donald Trump.
Le Président américain Donald Trump doit rencontrer vendredi (22 mars 2019), des leaders Caribéens du Caricom triés sur le volet. Ceux là même qui avaient soutenu ouvertement et fermement l'auto-proclamation de Juan Guaido comme président du Venezuela.
Selon la Maison Blanche, doivent participer à cette rencontre les dirigeants des Bahamas, de Haïti, de la Jamaïque, de Sainte-Lucie et de la République Dominicaine. Elle doit se dérouler demain vendredi 22 mars 2019, dans une résidence privée du président Trump à Mar-a-Lago en Floride (États-Unis).

La Maison Blanche, révèle que Trump va réaffirmer "l’amitié et l’engagement forts de Washington envers ces pays, et soulignera l’importance de la Caraïbe pour l’hémisphère américain".

"Le président discutera de sa vision des relations diverses avec la Caraïbe et des opportunités potentielles d'investissement dans l'énergie", a indiqué le communiqué, ajoutant que le président des États-Unis et les dirigeants des Caraïbes discuteront également de la situation au Venezuela et de l'influence économique de la Chine dans la région.
 

Le CARICOM, composé de 15 membres, est divisé sur la question du Venezuela


En janvier dernier, la Jamaïque, Haïti, les Bahamas, la Guyana et Sainte-Lucie ont appuyé une résolution de l'Organisation des États américains (OEA), consistant à ne pas reconnaître le second mandat de cinq ans de Nicolas Maduro, tandis que la Dominique, Saint-Vincent-et-les Grenadines et le Suriname ont voté contre la mesure.

Saint-Kitts-et-Nevis, Trinidad-et-Tobago, Antigua-et-Barbuda, la Barbade et le Belize se sont abstenus lors du vote, alors que la Grenade n'était pas représentée.Cependant, pour certains analystes politiques, le président Trump compte exploiter la division des dirigeants de la CARICOM sur le Venezuela, pour creuser un fossé entre eux sur la question. Il compte bien utiliser la réunion de demain comme un subterfuge pour intervenir dans les affaires intérieures du Venezuela.

Lors du sommet intersessions à Saint-Kitts-et-Nevis le mois dernier, les dirigeants des Caraïbes avaient réitéré leur position de non-ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela et s'étaient  déclarés prêts à jouer un rôle de médiateur dans cette crise.