Jour J pour les électeurs américains. Après 18 mois d’une campagne électorale éprouvante, c’est ce mardi 8 novembre qu’ils sont appelés à choisir celui ou celle qui va diriger le pays pour les quatre prochaines années. Un vrai dilemme.
Les quelques 100 millions d’électeurs américains sont confrontés à un redoutable choix, entre un clown dangereux sans expérience politique, par ailleurs redoutable homme d’affaires fortuné, et une habituée des coulisses du pouvoir, déconnectée du réel de ses concitoyens, par ailleurs redoutable manœuvrière.
Ce n’est pas en France que l’on trouverait ce cas de figure, n’est-ce pas ? Dans notre pays, les femmes et les hommes (les hommes en fait, machisme oblige) appelés aux plus hautes fonctions ont effectué de brillantes études supérieures, ont souvent une expérience d’élu local voire national, ont fréquenté les cercles où les choses du monde se décident.
En Martinique aussi, notre second pays, nos dirigeants politiques ont souvent été issus de nos élites. Beaucoup moins depuis au moins une génération, mais durant tout le siècle dernier, nombreux ont été nos ministres, parlementaires, conseillers généraux et régionaux ou maires qui étaient avocat, notaire, médecin, enseignant ou usinier.
Rien de tel aux États-Unis, où tout le monde peut détenir un mandat électif et aspirer au pouvoir suprême. Nul besoin de faire partie de l’élite politique, économique et encore moins intellectuelle. La démocratie (traduire le pouvoir du peuple par le peuple) y est poussée à l’extrême, avec ses effets pervers.
Il n’est que de constater la médiocrité de la campagne électorale. Vraiment, les électeurs n’ont pas de chance ! Et dire que celle-là ou celui-ci va diriger la première puissance mondiale. De quoi avoir froid dans le dos.
Ce n’est pas en France que l’on trouverait ce cas de figure, n’est-ce pas ? Dans notre pays, les femmes et les hommes (les hommes en fait, machisme oblige) appelés aux plus hautes fonctions ont effectué de brillantes études supérieures, ont souvent une expérience d’élu local voire national, ont fréquenté les cercles où les choses du monde se décident.
En Martinique aussi, notre second pays, nos dirigeants politiques ont souvent été issus de nos élites. Beaucoup moins depuis au moins une génération, mais durant tout le siècle dernier, nombreux ont été nos ministres, parlementaires, conseillers généraux et régionaux ou maires qui étaient avocat, notaire, médecin, enseignant ou usinier.
Rien de tel aux États-Unis, où tout le monde peut détenir un mandat électif et aspirer au pouvoir suprême. Nul besoin de faire partie de l’élite politique, économique et encore moins intellectuelle. La démocratie (traduire le pouvoir du peuple par le peuple) y est poussée à l’extrême, avec ses effets pervers.
Il n’est que de constater la médiocrité de la campagne électorale. Vraiment, les électeurs n’ont pas de chance ! Et dire que celle-là ou celui-ci va diriger la première puissance mondiale. De quoi avoir froid dans le dos.