La commission d’enquête parlementaire sur la pollution au chlordécone aux Antilles auditionnera à l'Assemblée nationale à partir du 14 octobre 2019 quatre ministres : Agnès Buzyn (santé), Frédérique Vidal (recherche), Annick Girardin (outre-mer) et Didier Guillaume (agriculture).
La députée de Guadeloupe Justine Bénin (LREM) et rapporteure de la commission d’enquête parlementaire sur la pollution au chlordécone aux Antilles, a annoncé lundi 7 octobre dernier, que les auditions se poursuivront à l’Assemblée nationale.
Quatre ministres seront face aux parlementaires. Agnès Buzyn, ministre de la santé et Frédérique Vidal, ministre de la recherche, seront entendues le 14 octobre 2019.
Le lendemain, le 15 octobre, la commission poursuivra ses travaux en auditionnant Annick Girardin ministre des Outre-mer. Didier Guillaume, ministre de l’agriculture est attendu le jeudi 17 octobreCette commission d’enquête qui doit rendre son rapport début décembre est chargée d’examiner les conséquences sanitaires, environnementales et économiques du chlordécone et du paraquat.
Elle doit aussi étudier "les responsabilités publiques et privées" dans la prolongation de l'autorisation de ces produits sur les deux territoires, et évaluer "la nécessité et les modalités d'une indemnisation des préjudices".Le chlordécone, utilisé pour lutter contre un charançon de la banane, a été interdit aux États-Unis dès 1975 car classé comme "cancérigène possible".Aux Antilles, il a été autorisé jusqu'en 1993 en vertu d'une dérogation gouvernementale.
Les parlementaires membres de cette commission d'enquête ont déjà rencontré en Guadeloupe et en Martinique, les agences sanitaires, les administrations et services de l’Etat, ainsi que les experts scientifiques, des agriculteurs, des pêcheurs, et des associations de citoyens.Les travaux se poursuivent à l'Assemblée nationale la semaine prochaine, avec l'audition des quatre ministres.
Le Chlordécone est suspecté d’être à l’origine de cancers de la prostate, très nombreux aux Antilles, alors que 95 % des Guadeloupéens et 92 % des Martiniquais sont contaminés par ce produit, selon une enquête de Santé Publique France, publiée en 2018.
Quatre ministres seront face aux parlementaires. Agnès Buzyn, ministre de la santé et Frédérique Vidal, ministre de la recherche, seront entendues le 14 octobre 2019.
Le lendemain, le 15 octobre, la commission poursuivra ses travaux en auditionnant Annick Girardin ministre des Outre-mer. Didier Guillaume, ministre de l’agriculture est attendu le jeudi 17 octobreCette commission d’enquête qui doit rendre son rapport début décembre est chargée d’examiner les conséquences sanitaires, environnementales et économiques du chlordécone et du paraquat.
Elle doit aussi étudier "les responsabilités publiques et privées" dans la prolongation de l'autorisation de ces produits sur les deux territoires, et évaluer "la nécessité et les modalités d'une indemnisation des préjudices".Le chlordécone, utilisé pour lutter contre un charançon de la banane, a été interdit aux États-Unis dès 1975 car classé comme "cancérigène possible".Aux Antilles, il a été autorisé jusqu'en 1993 en vertu d'une dérogation gouvernementale.
Les parlementaires membres de cette commission d'enquête ont déjà rencontré en Guadeloupe et en Martinique, les agences sanitaires, les administrations et services de l’Etat, ainsi que les experts scientifiques, des agriculteurs, des pêcheurs, et des associations de citoyens.Les travaux se poursuivent à l'Assemblée nationale la semaine prochaine, avec l'audition des quatre ministres.
Le Chlordécone est suspecté d’être à l’origine de cancers de la prostate, très nombreux aux Antilles, alors que 95 % des Guadeloupéens et 92 % des Martiniquais sont contaminés par ce produit, selon une enquête de Santé Publique France, publiée en 2018.