Les conséquences du réchauffement climatique pour notre île constituent un danger identifié depuis longtemps, mais encore sous-estimé. Comme s’il fallait s’en remettre au hasard pour prendre les décisions qui s’imposent.
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Les flots tièdes et bleus de la mer des Antilles chantés jadis par le poète Daniel Thaly sont-ils amenés à disparaître bientôt ? Il y a de quoi être inquiet de la mise en danger du milieu marin par l’activité humaine. Les scientifiques et les écologistes le disent depuis des années, mais leurs cris d’alarme n’ont pas encore suffi à calmer nos ardeurs ni à nous faire prendre les résolutions fermes qui s’imposent.
L’activité humaine, dans notre île, comme partout ailleurs, est largement connue : peuplement sur le littoral et aux abords des rivières, rejet des eaux usées, bétonisation des plages par un certain type de tourisme, non respect des zones et des saisons de pêche, entre autres. Bref : l’homme met l’homme en danger ! Mais une autre calamité nous guette, tout aussi insidieuse : le grignotage de nos côtes en raison du réchauffement du climat sur la planète et sa conséquence immédiate, la montée du niveau de la mer. Le résultat est spectaculaire : le littoral est grignoté lentement mais sûrement.
Plusieurs communes de la côte sont directement impactées. Sur la côte bordée par l’océan Atlantique : Vauclin, François, Robert, Trinité, Sainte-Marie. Côté mer des Caraïbes : Prêcheur, Saint-Pierre, Carbet, Fort-de-France, Trois-Îlets, Diamant, Sainte-Luce, Sainte-Anne. Certaines plages ont reculé d’une trentaine de mètres ces 15 dernières années. C’est dire si le phénomène est marqué.
Nous qui avons la fâcheuse habitude de nous en remettre à la Providence pour résoudre nos problèmes et exaucer nos prières, nous demeurons sourds à sa question : "mais qu’avez donc-vous fait de ce paradis que je vous ai légué" ?
"La Martinique face au changement climatique" : jeudi 8 décembre de 2016 de 18h00 à 21h00, au siège du Crédit Agricole de Martinique (Lamentin). Orateurs : Pascal Saffache, professeur des universités et Didier Yokessa, architecte.
L’activité humaine, dans notre île, comme partout ailleurs, est largement connue : peuplement sur le littoral et aux abords des rivières, rejet des eaux usées, bétonisation des plages par un certain type de tourisme, non respect des zones et des saisons de pêche, entre autres. Bref : l’homme met l’homme en danger ! Mais une autre calamité nous guette, tout aussi insidieuse : le grignotage de nos côtes en raison du réchauffement du climat sur la planète et sa conséquence immédiate, la montée du niveau de la mer. Le résultat est spectaculaire : le littoral est grignoté lentement mais sûrement.
La Martinique va perdre une cinquantaine de kilomètres carrés d’ici la fin du siècle
D’après les simulations effectuées par le Professeur Pascal Saffache et son équipe, la Martinique va perdre une cinquantaine de kilomètres carrés d’ici la fin du siècle. Cela ne donne que 50 kilomètres carrés sur 1 000. Sauf que cette surface représente 5% du territoire, surpeuplé dans certaines zones.Plusieurs communes de la côte sont directement impactées. Sur la côte bordée par l’océan Atlantique : Vauclin, François, Robert, Trinité, Sainte-Marie. Côté mer des Caraïbes : Prêcheur, Saint-Pierre, Carbet, Fort-de-France, Trois-Îlets, Diamant, Sainte-Luce, Sainte-Anne. Certaines plages ont reculé d’une trentaine de mètres ces 15 dernières années. C’est dire si le phénomène est marqué.
Nous qui avons la fâcheuse habitude de nous en remettre à la Providence pour résoudre nos problèmes et exaucer nos prières, nous demeurons sourds à sa question : "mais qu’avez donc-vous fait de ce paradis que je vous ai légué" ?
"La Martinique face au changement climatique" : jeudi 8 décembre de 2016 de 18h00 à 21h00, au siège du Crédit Agricole de Martinique (Lamentin). Orateurs : Pascal Saffache, professeur des universités et Didier Yokessa, architecte.