Lundi 4 décembre 2023, une vidéo a commencé à circuler massivement dans la matinée sur les réseaux sociaux. On y voit un groupe d’une dizaine de personnes dans leur plus simple appareil, lors d'une session de photo.
La scène, filmée par un automobiliste, s’est déroulée la veille, (dimanche 3 décembre) dans le rond-point de la Cherry au Diamant.
"Le club présente ses plus sincères excuses"
Les participants de ce shooting sont des joueurs du Rugby Club du Diamant.
Une fois la vidéo mise en ligne, les faits ont été immédiatement condamnés par Richard Bellemare, le président du RCDM.
Durant la journée, un certain nombre de joueurs de notre association auraient participé à des prises de vue dans différents quartiers du Diamant étant dénudés. Le club et ses dirigeants ignoraient totalement cette prise d’initiative abusive et, n’ont jamais donné leur aval pour de tels agissements qui ne reflètent en rien l’esprit du club. Le club comprend les réactions suscitées et condamne fermement ces comportements inappropriés et ce manque de respect envers la population et les sites eux-mêmes. Le club présente ses plus sincères excuses à l'ensemble de la population, à Monsieur le Maire et son conseil municipal, et s'engage à ce que de tels agissements ne se reproduisent plus.
Communiqué du Rugby Club du Diamant
Le club sportif s’engage à prendre “les sanctions disciplinaires appropriées au sein même de son association”.
L'exhibition sexuelle est punie d'un an de prison
Dans un communiqué, Hugues Toussay, le maire du Diamant condamne “avec fermeté l'exhibitionnisme pratiqué par ce groupe d'individus qui de ce fait constitue un manquement grave aux lois et règlements en vigueur”.
Le mieux-vivre ensemble exige le respect d'autrui, de nos administrés, de nos us et coutumes mais également celui de nos monuments et sites communaux.
Communiqué de la ville du Diamant (4/12/2023)
L'édilité a annoncé qu'une plainte sera déposée. Elle rappelle que “selon l'Article 222-32 du Code pénal, que l'exhibition sexuelle imposée à la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende”.