La transformation de l'aérogare du Lamentin se poursuit. En 2019, la défaillance d’une des sociétés initialement attributaire de ce marché d’extension, avait conduit le directoire de la SAMAC à interrompre le chantier et à relancer un appel d’offre pour le volet construction.
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Ce projet d'extension a été initié en 2015 par la Société Aéroport Martinique Aimé Césaire dans le cadre de sa stratégie de modernisation des infrastructures aéroportuaires, "visant à assurer la pérennité de cet outil indispensable à l’attractivité du territoire".
Après la défaillance en 2019, d'une des sociétés initialement attributaire de ce marché d’extension, un nouveau groupement a donc été désigné. Il est constitué des sociétés AIA INGENERIE et SOGEA-MARTINIQUE, respectivement pour les volets maîtrise d’œuvre et construction. Elles ont pour mission désormais de "bâtir la nouvelle aérogare dont la mise en service est prévue au quatrième trimestre 2022".
Classé à ce jour 13e aéroport de France et 3e en Outre-mer, la plateforme entend poursuivre son développement, en s'ouvrant à de nouveaux marchés émetteurs à fort potentiel (USA, Allemagne, Canada) et à de nouveaux segments, à l'instar de la croisière tête de ligne laquelle génère chaque saison, un flux important de touristes en transit.
Les futurs aménagements tiennent compte également de l'apport des dessertes régionales.
Le nouveau terminal passagers est "conçu pour répondre aux attentes des clients" affirme la direction de l'infrastructure.
À titre d’exemple, entre Pointe-à-Pitre et Fort-de-France, ce sont plus 400 000 passagers qui circulent par an. Cette surface sera notamment équipée d’un accès direct à l'espace longs courriers.
Quant aux comptoirs d'enregistrement, il y en aura 10 de plus, soit au total 34 points d'accueil bagages.
Le nouveau filtre police et sûreté devrait permettre de réduire les files d'attente au contrôle.
L’extension de l’aérogare passagers, projet phare de cette stratégie, s’inscrit dans un contexte évolutif à la fois des normes réglementaires et des attentes des passagers et compagnies aériennes.
Après la défaillance en 2019, d'une des sociétés initialement attributaire de ce marché d’extension, un nouveau groupement a donc été désigné. Il est constitué des sociétés AIA INGENERIE et SOGEA-MARTINIQUE, respectivement pour les volets maîtrise d’œuvre et construction. Elles ont pour mission désormais de "bâtir la nouvelle aérogare dont la mise en service est prévue au quatrième trimestre 2022".
Une ambition : accroître le trafic aérien
Classé à ce jour 13e aéroport de France et 3e en Outre-mer, la plateforme entend poursuivre son développement, en s'ouvrant à de nouveaux marchés émetteurs à fort potentiel (USA, Allemagne, Canada) et à de nouveaux segments, à l'instar de la croisière tête de ligne laquelle génère chaque saison, un flux important de touristes en transit.
Les futurs aménagements tiennent compte également de l'apport des dessertes régionales.
Une aérogare "plus moderne et plus fonctionnelle"
Le nouveau terminal passagers est "conçu pour répondre aux attentes des clients" affirme la direction de l'infrastructure.
Côté Est, la nouvelle salle d’embarquement de plus de 1000 m2, verra une nouvelle organisation de la galerie commerciale. Côté Ouest, une autre salle sera spécifiquement dédiée aux vols régionaux pour mieux absorber les flux.C’est globalement 20 000 m2 de surfaces additionnelles, des deux côtés du bâtiment actuel.
À titre d’exemple, entre Pointe-à-Pitre et Fort-de-France, ce sont plus 400 000 passagers qui circulent par an. Cette surface sera notamment équipée d’un accès direct à l'espace longs courriers.
Quant aux comptoirs d'enregistrement, il y en aura 10 de plus, soit au total 34 points d'accueil bagages.
Le nouveau filtre police et sûreté devrait permettre de réduire les files d'attente au contrôle.
Objectif : doubler le trafic
Avec ces travaux, l'aérogare qui accueille en moyenne un peu plus de 2 millions de passagers actuellement, espère doubler son trafic. Ce programme de modernisation du terminal passagers qui représente près de 35% de l'enveloppe globale (170 millions d’euros), devrait s'achever à l'horizon 2022.