"Les figures de l’ombre" a fait salle comble pour sa première diffusion mercredi soir (8 mars). Ce film qui lutte contre les préjugés et le sexisme a été présenté à l’occasion de la journée des droits des femmes, suivi d’une conférence de Jean Philippe OMotundé.
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Autant le dire dès le départ, "les figures de l’ombre" est l’un des meilleurs films de ce début d’année. Un long métrage qui ne laissera personne indifférent en Martinique. Tiré d’une histoire vraie, ce film de Théodore Melfi retrace la vie de trois scientifiques noires, dont le talent a permis à L’Amérique de prendre la tête de la conquête spatiale avec la mise en orbite de John Glen. L’histoire de trois femmes méconnues, restée longtemps dans l’oubli. Dans une Amérique gangrénée par la ségrégation, ce film parle du racisme et dénonce la misogynie.
Avant l’arrivée des ordinateurs, se sont des "calculatrices humaines", des mathématiciennes, qui calculaient la trajectoire des fusées. Un groupe d’une vingtaine de femmes noires. Grâce à leur ténacité, trois d’entre elles vont avoir un destin extraordinaire. Katherine Goble, Mary Jackson et Dorothée Vaughan vont briser les préjugés raciaux et sexistes même au sein de leur communauté. Elles démontrent que la compétence n’a pas de couleur ni de sexe.
"Les figures de l’ombre" est en fait un film engagé
Mais à aucun moment, il n’est manichéen avec des méchants blancs et des noirs malheureux. Certes comme toute réalisation américaine, il y a des méchants. Mais des méchants qui parfois ne s’en rendent même pas comptent ou qui n’imaginent pas qu’une femme noire de surcroît, peut-être plus compétente qu’un blanc.Avant l’arrivée des ordinateurs, se sont des "calculatrices humaines", des mathématiciennes, qui calculaient la trajectoire des fusées. Un groupe d’une vingtaine de femmes noires. Grâce à leur ténacité, trois d’entre elles vont avoir un destin extraordinaire. Katherine Goble, Mary Jackson et Dorothée Vaughan vont briser les préjugés raciaux et sexistes même au sein de leur communauté. Elles démontrent que la compétence n’a pas de couleur ni de sexe.