Le nouveau schéma directeur d'urbanisme commercial (SDUC) en vigueur pour la période 2016-2025, vise à améliorer l'offre commerciale en Martinique. La redynamisation du Nord et la création de commerces de proximité dans les bourgs figurent en tête des priorités.
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SDUC, ou Schéma Directeur d'Urbanisme Commercial. Ces quatre mots désignent, en quelque sorte, la feuille de route de la chambre de commerce et de d'industrie de Martinique (CCIM) pour les huit prochaines années, en termes de développement commercial.
Où faut-il installer des commerces ? Quelles filières privilégier ? À ces questions, ce document d'orientation et de stratégie n'apporte pas de réponse détaillée. Il liste, en revanche, un certain nombre de tendances sur lesquelles les socioprofessionnels pourront s'appuyer.
Le nord reste, lui, à la traîne. La baisse démographique et le manque d'équipements expliquent, en grande partie, ses difficultés.
Les besoins sont pourtant importants. Rien qu'en 2015, les touristes et la clientèle locale ont dépensé, selon la chambre de commerce, près de 2 milliards d'euros. Elle prévoit, par ailleurs, 111 millions d'euros supplémentaires d'ici 2020.
Les commerces de proximité ne sont pas oubliés. D'après la CCIM, ils doivent réinvestir les bourgs et centre-villes, afin de leur redonner de l'attractivité.
Où faut-il installer des commerces ? Quelles filières privilégier ? À ces questions, ce document d'orientation et de stratégie n'apporte pas de réponse détaillée. Il liste, en revanche, un certain nombre de tendances sur lesquelles les socioprofessionnels pourront s'appuyer.
Le centre tout en haut, le Nord en retrait
Premier enseignement: c'est dans le centre qu'il y a le plus de créations de commerces, deux sur trois. Le centre où l'offre est presque arrivée à saturation, alors que le sud apparaît comme la région ayant le plus gros potentiel.Le nord reste, lui, à la traîne. La baisse démographique et le manque d'équipements expliquent, en grande partie, ses difficultés.
Les besoins sont pourtant importants. Rien qu'en 2015, les touristes et la clientèle locale ont dépensé, selon la chambre de commerce, près de 2 milliards d'euros. Elle prévoit, par ailleurs, 111 millions d'euros supplémentaires d'ici 2020.
Plus de commerces de proximité dans les bourgs ?
Un gâteau que devraient se partager, selon les auteurs de ce schéma, l'alimentaire, les services à la personne et fournisseurs d'équipements pour la maison.Les commerces de proximité ne sont pas oubliés. D'après la CCIM, ils doivent réinvestir les bourgs et centre-villes, afin de leur redonner de l'attractivité.