Trinidad et Tobago a arrêté le recensement des réfugiés Vénézueliens. Les bureaux d'enregistrement ont fermé leurs portes, vendredi 14 juin 2019 à 17 heures, alors que des centaines de personnes attendaient dans des files d’attente. Les réfugiés qui ne sont pas en règle seront expulsés.
Des centaines de réfugiés étaient devant les bureaux d’enregistrement vendredi 14 juin à 17 heures quand les agents des services d'enregistrement ont arrêté le recensement. Leurs demandes ne seront pas validées, malgré les appels des organisations caritatives pour une prolongation du programme de recensement des réfugiés Vénézuéliens.
Au même moment, Stuart Young, le ministre de l’intérieur tenait une conférence de presse pour annoncer que tout se passait bien et que tous ceux qui attendaient dans les files d'attente seraient reçus.
Des centaines de personnes sont dans le doute. Le gouvernement de Trinidad et Tobago va expulser les réfugiés qui ne sont pas en règle.
Selon le Premier ministre, Keith Rowley, 13.933 Vénézuéliens ont été recensés pendant les deux semaines du programme. Ces personnes obtiendront une carte de séjour, valable un an. Elles peuvent travailler légalement. Ils ne payeront pas de cotisations. Donc ils ne pourront pas bénéficier des soins médicaux gratuits. Les mineurs n’auront pas d’accès à la scolarité dans des établissements publics.
Le leader de l’opposition, Kamla Persaud-Bissessar, estime que le programme de recensement a été bâclé. Elle demande au gouvernement de faire appel à l’UNHCR, le Haut-Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies afin d’élaborer une politique compréhensible pour les réfugiés venant du Venezuela