Les négociations entre les ministres et la délégation des comités citoyens ont pu enfin être entamées ce jeudi 30 mars. L’heure est venue d’évaluer les revendications émanant de la population, sur un fond de méfiance entre le gouvernement et le peuple.
Les socialistes auraient-ils peur du peuple ? Tout porte à le croire, tant le gouvernement a soufflé le chaud et le froid dans sa gestion de la crise guyanaise. Le Collectif des 500 frères contre l’insécurité appelle à la mobilisation populaire ? Le Premier ministre répond par une fin de non recevoir, refusant d’envoyer des ministres sur place.
Première reculade, deux ministres sont dépêchés à Cayenne deux jours plus tard, la mobilisation étant d’une ampleur inégalée. Sur la dizaine de barrages routiers gardés jour et nuit, pas un incident, pas un blessé. Le gouvernement qui pensait avoir affaire à un coup de colère, est impressionné.
Deuxième reculade hier jeudi (30 mars). Les ministres sont obligés d’accepter la présence de la presse lors de la rencontre avec la délégation populaire qui lui remet les 500 pages de son cahier de doléances. "Dommage qu’il faille négocier pour discuter avec notre gouvernement " s’indigne un porte-parole. Le "cadre de travail républicain" revendiqué par le ministre de l’Intérieur est balayé. Sont-ils républicains, ces retards accumulés depuis des décennies dans tous les domaines ? Sont-ils républicains, ces manquements répétés à l’égalité entre citoyens ?
Les socialistes auraient-ils peur du peuple ? Tout porte à le penser, quand on entend la ministre des Outre-mer présenter ses excuses aux manifestants pacifiques rassemblés devant la préfecture, au sujet de sa venue tardive. Native de la Réunion, elle a peut-être ressenti cette demande de respect venue d’un territoire en panne. "Le pouvoir appartient au peuple, il doit rester au peuple" a dit aussi ce jeune porte-parole. L’histoire retiendra que le peuple guyanais aura donné à la France entière une belle leçon de civisme écrite à l’encre du sens premier du mot "démocratie".
Première reculade, deux ministres sont dépêchés à Cayenne deux jours plus tard, la mobilisation étant d’une ampleur inégalée. Sur la dizaine de barrages routiers gardés jour et nuit, pas un incident, pas un blessé. Le gouvernement qui pensait avoir affaire à un coup de colère, est impressionné.
Deuxième reculade hier jeudi (30 mars). Les ministres sont obligés d’accepter la présence de la presse lors de la rencontre avec la délégation populaire qui lui remet les 500 pages de son cahier de doléances. "Dommage qu’il faille négocier pour discuter avec notre gouvernement " s’indigne un porte-parole. Le "cadre de travail républicain" revendiqué par le ministre de l’Intérieur est balayé. Sont-ils républicains, ces retards accumulés depuis des décennies dans tous les domaines ? Sont-ils républicains, ces manquements répétés à l’égalité entre citoyens ?
Les socialistes auraient-ils peur du peuple ? Tout porte à le penser, quand on entend la ministre des Outre-mer présenter ses excuses aux manifestants pacifiques rassemblés devant la préfecture, au sujet de sa venue tardive. Native de la Réunion, elle a peut-être ressenti cette demande de respect venue d’un territoire en panne. "Le pouvoir appartient au peuple, il doit rester au peuple" a dit aussi ce jeune porte-parole. L’histoire retiendra que le peuple guyanais aura donné à la France entière une belle leçon de civisme écrite à l’encre du sens premier du mot "démocratie".