Le grand Carbet Aimé Césaire affichait complet pour ce rendez-vous des festivaliers. La scène brillait de mille feux.
Le pianiste chef d'orchestre directeur musical Jean Francois Mongis, une contrebasse le saluait avec le bassiste Dlaveau, à ses côtés Roro Kaliko qui avait tronqué son accordéon pour la guitare. Michel Bamboux au milieu dominait sa batterie et Christian Eugénia ses percussions. Les cuivres fermaient la ronde.
16h, Michel Thimon l'animateur, chante le testament de Loulou Boislaville "Ti-Lucien". Un interstice avec Léandre Moreau l'un des dirigeants du Grand Ballet de Martinique qui livre quelques mots sur l'immense artiste. Le spectacle est lancé avec Marie-Ange Ravin sous les yeux des enfants (Dely et Zaza) et les petits-enfants.
Un déroulé avec des titres mémorables
"Gran mé Gran" chanté par Ralph Thamar, "La Sirène" par Céline Flériag, "Lapli ka tombé" chanté par Zaza, "Hermancia" sont des titres qui ont traversé et traversent les décennies.
Tous ces artistes ont subjugué les festivaliers avec talent.
Nous avons réalisé un spectacle à guichets fermés. Nous remercions le public qui a répondu présent, le Sermac, le festival et la ville de Fort-de-France qui a invité notre structure à honorer Loulou Boislaville. Suzon et moi remercions les artistes qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes pour Loulou. Ce spectacle a permis de découvrir et redécouvrir la beauté des œuvres de Loulou Boislaville.
Léandre Moreau, directeur général du Grand Ballet de Martinique