Le moment fort de la journée d'hier fut l'audition de Philippe Ponsar. Le suspect dans la mort de l'enseignante Francette Pierre-Emile, s'est expliqué devant les juges, quelques heures après le témoignage de la famille.
Hier après-midi (mercredi 17 octobre 2018), Philippe Ponsar, s'est expliqué à la barre de la cour d'assises de Fort-de-France.
"J'ai menti aux enquêteurs. J'ai menti à mes propres enfants. Ma vie a basculé. Je ne suis pas un monstre. Je n'ai pas voulu la mort de Madame Francette Pierre-Emile".
C'est lorsque la présidente de la cour d'assises lui demande le mobile de son acte qu'il livre sa version des faits. Il voulait voir Francette Pierre-Emile pour discuter d'une éventuelle réflexion qu'elle aurait faite sur sa mère le 29 novembre 2014, alors qu'il était chez la famille Pierre-Émile à Balata (Fort-de-France). C'est donc pour cette raison que Philippe Ponsar aurait abordé l'enseignante près d'un guichet automatique de banque à Cluny le 2 décembre 2014. Elle aurait ensuite accepter de le rejoindre chez lui à Didier (Fort-de-France). Par la suite, une dispute a éclaté...
La famille n'accepte pas cette version. "On savait déjà qu'il ne dirait rien (...) Je sais aussi que quand il dira la vérité je le saurais", commente Gérard Pierre-Emile, le mari de la victime.
Compte-rendu d'audience de Franck Edmond-Mariette et William Zebina.
"J'ai menti aux enquêteurs. J'ai menti à mes propres enfants. Ma vie a basculé. Je ne suis pas un monstre. Je n'ai pas voulu la mort de Madame Francette Pierre-Emile".
C'est lorsque la présidente de la cour d'assises lui demande le mobile de son acte qu'il livre sa version des faits. Il voulait voir Francette Pierre-Emile pour discuter d'une éventuelle réflexion qu'elle aurait faite sur sa mère le 29 novembre 2014, alors qu'il était chez la famille Pierre-Émile à Balata (Fort-de-France). C'est donc pour cette raison que Philippe Ponsar aurait abordé l'enseignante près d'un guichet automatique de banque à Cluny le 2 décembre 2014. Elle aurait ensuite accepter de le rejoindre chez lui à Didier (Fort-de-France). Par la suite, une dispute a éclaté...
La famille n'accepte pas cette version. "On savait déjà qu'il ne dirait rien (...) Je sais aussi que quand il dira la vérité je le saurais", commente Gérard Pierre-Emile, le mari de la victime.
Compte-rendu d'audience de Franck Edmond-Mariette et William Zebina.