Les artisans sont touchés de plein fouet par le confinement. Leurs métiers, considérés comme non-essentiels, doivent fermer selon les mesures mises en place par le gouvernement pour freiner l'épidémie de coronavirus en Martinique. Reportage chez Rosy Tical, artisan-bijoutier à Saint-Joseph.
•
C'est dans un petit atelier à Saint-Joseph, que Rosy Tical confectionne des bijoux en or ou en argent depuis 35 ans.
Son métier c’est sa passion. Une passion qui a débuté alors qu’elle était lycéenne lors d’un job de vendeuse chez un bijoutier.
Dans sa longue carrière elle a reçu de nombreux prix. Une reconnaissance qu’elle tient à partager avec d’autres.
Les artisans cherchent une solution avec le préfet.
Son métier c’est sa passion. Une passion qui a débuté alors qu’elle était lycéenne lors d’un job de vendeuse chez un bijoutier.
C’est ma vie, c’est de l’oxygène (...) Je m’épanouie.
Dans sa longue carrière elle a reçu de nombreux prix. Une reconnaissance qu’elle tient à partager avec d’autres.
(Re)voir le reportage de Sangha Fagour et Eddy Bellerose.Derrière Rosy, il y a ma famille, beaucoup d’amis, des clients d’hier qui sont des amis aujourd’hui, qui m’aident beaucoup.
Rosy Tical est artisan-bijoutier privé de travail par les mesures du confinement.
30% des métiers de l’artisanat en Martinique sont directement touchés par l’interdiction de travailler (coiffeurs, esthéticiennes, photographes, bijoutiers...)Lors du premier confinement nous n’avions pas de masques, pas de gel, pas d’expériences. Nous avons acquis tout ce matériel, cette expérience (...) Dans une entreprise de proximité, il n’y a pas plus de danger d'être contaminé par le coronavirus que dans une grande surface.
Les artisans cherchent une solution avec le préfet.