Dès l'entrée de la salle d'exposition à l'Atrium (Fort-de-France), le visiteur est attiré par la présence d'une roue de médecine, réalisée sur place qui le prépare à naviguer à la découverte d'une culture plurielle.
Un voyage mémoriel
Une fois la porte franchie, on est transporté dans un autre monde qui nous parle, nous interpelle et demande à être connu et reconnu.
Jocelyn Akwaba propose une peinture vivifiante qui conceptualise et offre au visiteur une incursion dans le temps, l’espace et les profondeurs des civilisations précolombiennes.
Le peintre dans sa dimension onirique, démontre que l’impossible devient possible grâce à l'art. Les mondes se croisent, s’entrecroisent dans une interaction ravivant les mémoires.
Le guadeloupéen Jocelyn Akwaba, titulaire du Diplôme national supérieur d'expression plastique, travaille dans son atelier à Pointe-à-Pitre. Depuis 30 ans, il dévoile sa recherche sur les multiple facettes de ses origines.
Un personnage imaginaire "Kioukan"
Chaque acrylique sur toile dévoile la recherche du plasticien au cœur de l’être, son questionnement sur le mystère de la vie, son cheminement au tréfonds des 3 mondes Europe-Afrique-Amérique comme dans "la palabra" ou "los gemelos".
L'artiste-peintre partage sa quête sur la magie du monde et le mystère de la vie démontrant l'universalité de l'art.
Dans le tableau "la danse du soleil", il met en exergue la part amérindienne de notre culture plurielle avec son imaginaire personnage totem "Kioukan" (Qui, Où et Quand), qui oblige à l’introspection.
Des lignes sinueuses colorées chargées de symbolismes rappelant l’art Maya transportent le visiteur dans une spiritualité d’expressions et de motifs géométriques qui se meuvent.
Cette démarche réflective des Canoés Cosmiques de la galerie de la Véranda à l’Atrium est à voir à Fort-de-France, jusqu’au 3 décembre 2022.