Le virus de la Covid-19 est encore d’actualité en ce début d’année 2023. Ses ravages causés jusqu'ici dans le monde entier et ses coûts, ont choqué durablement la mémoire collective depuis le premier signalement à Wuhan, en Chine, le 31 décembre 2019. Trois ans après, le bilan est catastrophique.
Des millions de vies ont été perdues et des centaines de millions de personnes sont tombées malades. Les économies ont été mises à genoux, les systèmes de santé mis à rude épreuve, des milliers de milliards de dollars ont été engloutis et la réalisation des objectifs de développement durable a été sévèrement compromise.
António Guterres, secrétaire général des Nations Unies
Ce bilan dressé par le chef de l’ONU le 27 décembre 2022, lors de la célébration de la journée internationale de la préparation aux épidémies, était aussi l’occasion pour António Guterres de marteler un message clair à l’adresse de tous les dirigeants : "Le monde doit être à même de relever les défis sanitaires à venir".
Il a souligné en outre, que le coronavirus "ne sera pas la dernière épidémie ou pandémie que connaîtra l’humanité" et que "les futurs défis sanitaires pourraient dépasser les précédents en termes d’intensité et de gravité".
Des systèmes de santé "plus résilients et soutenus"
En tant que communauté mondiale, nous devons tirer les dures leçons de la Covid-19 et investir énergiquement dans des mesures de préparation, de prévention et de riposte face aux pandémies (...). Il est donc important d’améliorer la surveillance pour détecter et suivre de près l’évolution des virus à potentiel épidémique ; de faire en sorte que les systèmes de santé soient plus résilients et soutenus par une couverture sanitaire universelle ; que les personnels de santé soient bien formés, bien équipés et bien rémunérés. Il faut par ailleurs que tous les pays aient un accès équitable aux vaccins, aux traitements, aux diagnostics et aux technologies qui sauvent des vies.
António Guterres
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a également insisté sur l’importance de combattre "le fléau de la mésinformation et des pseudosciences par la science et les informations factuelles".
"Le monde entier doit unir ses forces"
Pour leur part, les pays en développement ont souvent été abandonnés à leur sort, se voyant hélas refuser les vaccins, les tests ou les traitements dont ils avaient besoin pour protéger leurs populations (…). C’est la raison pour laquelle il est primordial de renforcer la sensibilisation, l’échange d’informations, les connaissances scientifiques et les bonnes pratiques en matière de mesures efficaces de prévention et de riposte aux niveaux local, national, régional et mondial.
L’ONU
António Guterres a conclu son exposé en ajoutant qu’"une pandémie ne peut être combattue pays par pays. Le monde entier doit unir ses forces. La Covid-19 était un rappel à l’ordre".