La séance plénière de l’Assemblée de Martinique se poursuit ce mardi 1er décembre 2020 pour sa seconde journée. Cette réunion est la première de cette nouvelle période de confinement. Une quarantaine de rapports doivent être adoptés dans tous les domaines de compétence de la CTM.
Les débats sur les 41 dossiers à l’ordre du jour de la réunion de l'Assemblée de Martinique ont eu du mal à commencer ce lundi 30 novembre 2020. À l’occasion de la première des deux journées de la séance plénière, nous avons eu droit à des échanges musclés en fin de matinée. Les conseillers avaient à examiner un dossier anodin. En l’espèce, une aide accordée par l’Etat à la CTM afin de doter la Bibliothèque Schoelcher de livres pour un montant de 25 000 euros.
La conseillère exécutive Marie-Hélène Léotin expose clairement les termes de ce partenariat entre la Collectivité Territoriale de Martinique et l’Etat. Avant le vote, la conseillère Marie-France Toul propose un amendement. Elle souhaite réaffirmer la prépondérance de l’assemblée sur le conseil exécutif dans le domaine de la politique éducative et culturelle.
Une initiative qui provoque des échanges tendus témoignant d’une certaine nervosité sur tous les bancs de l’assemblée. Durant quatre heures de temps, les discussions virent à la dispute entre certains conseillers sur un fond d’incompréhension, avec en arrière-plan la prochaine campagne électorale.
Pour la 2ème vice-présidente de l’assemblée, il revient à cette instance de signer des conventions avec des partenaires extérieurs. Quitte à donner ensuite mandat au président du conseil exécutif pour appliquer les dispositions adoptées. Marie-France Toul précise que son texte concerne l’éducation et la culture.
Il se trouve que plusieurs élus de la tendance MIM considèrent son amendement comme un signe de défiance envers Alfred Marie-Jeanne. Ce qui suscite des réponses de leurs adversaires, mêlant règlements de comptes politiciens, mises au point juridiques, manifestations de détestation mutuelle entre les amis de Jean-Philippe Nilor et les partisans d’Alfred Marie-Jeanne. Nous avons été à la limite de l’insulte à plusieurs reprises.
Quand Jean-Philippe Nilor s’exclame : "Assez de décisions personnelles" à propos de la manière de faire du président du conseil exécutif, Manuella Clem-Bertholo réplique : "A qui profite le crime ? " Quand Marie-Hélène Léotin déclare : "Cent ans pour le voleur, un jour pour l’homme honnête" elle s’attire les foudres de celles et ceux qui nient, avec ironie, être des voleurs.
Le président Claude Lise siffle la fin des joutes verbales et met au vote l’amendement. Il est adopté par 32 voix de l’opposition regroupée autour du Parti progressiste et des niloristes, contre 12 voix des marie-jeannistes. Une majorité identique se dégage pour le vote du rapport Léotin amendé, par 34 voix alors que 11 élus ne participent pas au vote.
A l’avenir, c’est l’assemblée qui décidera en matière de partenariat éducatif et culturel. À l’avenir, la majorité restera profondément divisée.
La conseillère exécutive Marie-Hélène Léotin expose clairement les termes de ce partenariat entre la Collectivité Territoriale de Martinique et l’Etat. Avant le vote, la conseillère Marie-France Toul propose un amendement. Elle souhaite réaffirmer la prépondérance de l’assemblée sur le conseil exécutif dans le domaine de la politique éducative et culturelle.
Une initiative qui provoque des échanges tendus témoignant d’une certaine nervosité sur tous les bancs de l’assemblée. Durant quatre heures de temps, les discussions virent à la dispute entre certains conseillers sur un fond d’incompréhension, avec en arrière-plan la prochaine campagne électorale.
Pour la 2ème vice-présidente de l’assemblée, il revient à cette instance de signer des conventions avec des partenaires extérieurs. Quitte à donner ensuite mandat au président du conseil exécutif pour appliquer les dispositions adoptées. Marie-France Toul précise que son texte concerne l’éducation et la culture.
Un dialogue de sourds sur tous les bancs
Il se trouve que plusieurs élus de la tendance MIM considèrent son amendement comme un signe de défiance envers Alfred Marie-Jeanne. Ce qui suscite des réponses de leurs adversaires, mêlant règlements de comptes politiciens, mises au point juridiques, manifestations de détestation mutuelle entre les amis de Jean-Philippe Nilor et les partisans d’Alfred Marie-Jeanne. Nous avons été à la limite de l’insulte à plusieurs reprises.
Quand Jean-Philippe Nilor s’exclame : "Assez de décisions personnelles" à propos de la manière de faire du président du conseil exécutif, Manuella Clem-Bertholo réplique : "A qui profite le crime ? " Quand Marie-Hélène Léotin déclare : "Cent ans pour le voleur, un jour pour l’homme honnête" elle s’attire les foudres de celles et ceux qui nient, avec ironie, être des voleurs.
Le président Claude Lise siffle la fin des joutes verbales et met au vote l’amendement. Il est adopté par 32 voix de l’opposition regroupée autour du Parti progressiste et des niloristes, contre 12 voix des marie-jeannistes. Une majorité identique se dégage pour le vote du rapport Léotin amendé, par 34 voix alors que 11 élus ne participent pas au vote.
A l’avenir, c’est l’assemblée qui décidera en matière de partenariat éducatif et culturel. À l’avenir, la majorité restera profondément divisée.