Le plus grand paquebot du monde ne viendra pas aux Antilles françaises

Impression artistique de l'Icon of the Seas, le plus grand paquebot du monde. Mise en service en 2024.
Avec ses 365m de long, l’"Icon of the Seas" de la Royal Caribbean International est le plus grand paquebot du monde. À partir de 2024, il doit commencer ses voyages dans la Caraïbe. Doté d'attractions jamais vu sur d'autres bateaux de croisière, ce nouveau géant des mers ne fera que peu d’escales dans les îles, et pas en Martinique.

Le nouveau paquebot compte 20 ponts, 7 piscines, 6 toboggans et embarque la plus haute cascade jamais construite sur un navire de loisirs. Il y a un théâtre aquatique et un parc, avec des milliers de plantes vivantes. Il y a même des quartiers conçus exclusivement pour les familles, sans parler des restaurants et des autres attractions classiques.

Le "Icon of the Seas" est tout simplement le plus grand village de luxe qui prendra la mer en 2024. Son personnel promet "une expérience inoubliable" à ses futurs passagers.

Un itinéraire caribéen

Avec toutes ces attractions, les passagers n’auront presque pas besoin de quitter le bateau. D’ailleurs, sur son parcours de 7 jours dans la Caraïbe de l’Est, il fera peu d’escales. Selon le site web de Royal Caribbean International, "seules" les îles de Sint Maarten, Saint-Kitts et Nevis, Saint-Thomas aux Iles Vierges, Américaines et Cococay Island et l’île privée de Royal Caribbean International aux Bahamas, vont accueillir l’"Icon of the Seas". Mais la Guadeloupe et la Martinique ne figurent sur sa feuille de route.

Près de 10 000 personnes à bord

Il faut dire que certains ports de la région n’ont pas encore les infrastructures adaptées pour recevoir cet immense paquebot, lequel peut héberger un maximum de 7600 passagers et 2350 membres d’équipage.

Afin de réduire ses émissions, le navire est propulsé par du gaz naturel liquéfié. D’autres technologies de pointe sont prévues pour la production d’électricité et d’eau douce à bord.

Mais certaines critiques estiment déjà que l’"Icon of the Seas" est "démesuré" et même "vulgaire et monstrueux", tandis que chez les armateurs, le bateau rencontre un fort succès. À peine mis en vente en ligne, des itinéraires affichent déjà complets.