Les décisions annoncées par le chef de l’Etat ce mardi 24 novembre 2020 seront considérées comme ayant été influencées par la sourde colère des petits entrepreneurs, dans toute la France, et en Martinique. La confiance envers nos dirigeants semble durablement ébranlée.
"Nous sommes des gens responsables. Nous pouvons nous sauver nous-mêmes. Nous pouvons nous occuper de nous-mêmes". Ces mots sont ceux de Céline Rose, la présidente de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Martinique, au journal télévisé de Martinique La 1ère, vendredi 20 novembre 2020. Elle exprime l’exaspération, l’incompréhension et le sentiment d’injustice de nos artisans, commerçants de proximité, professionnels libéraux et travailleurs indépendants.
Ils se disent exaspérés devant la surdité du gouvernement quant à leur situation. Comme si nos ministres ne comprennent pas que nos petites entreprises ne survivront pas toutes aux conséquences de la crise sanitaire. Et que celles qui surnageront éprouveront les pires difficultés à se projeter dans un avenir forcément incertain.
Nos entrepreneurs se sentent incompris. Ils ont consenti de lourds investissements pour protéger leurs clients et leurs salariés en appliquant toutes les mesures sanitaires exigées. Ils sont disposés à les renforcer. Et ce, alors qu’il n’a pas été prouvé que nous nous contaminons préférentiellement chez le coiffeur, le boulanger, l’épicerie du quartier, le libraire, ou le petit magasin.
Le sentiment d’injustice exprimé par nos entrepreneurs face aux faveurs accordées aux grandes surfaces devient insupportable. Le préfet n’aurait-il aucun moyen de pression sur les patrons de supermarchés ? Est-il vraiment impossible de leur demander d’aménager leurs horaires ? Le civisme économique est-il à géométrie variable ?
C’est à se demander si notre réalité économique est bien prise en compte par les autorités. Elles prennent de décisions impopulaires parce que leur cohérence n’est pas évidente. Ce semi-confinement qui nous a été imposé ne nous a pas garanti que l’objectif de casser les chaînes de transmission du virus sera atteint.
Des représentants du monde économique, plusieurs responsables politiques et des médecins ont proposé un couvre-feu le soir et le week-end avec une activité sociale et économique sous surveillance renforcée. Ils n’ont pas été suivis. Les porte-paroles de la population ont été mis devant le fait accompli plus d’une fois.
Le gouvernement ne tient aucun compte de notre esprit de responsabilité. Cette forme d’autoritarisme dont il fait preuve ne favorise pas la confiance nécessaire entre ceux qui nous dirigent et la population.
Ils se disent exaspérés devant la surdité du gouvernement quant à leur situation. Comme si nos ministres ne comprennent pas que nos petites entreprises ne survivront pas toutes aux conséquences de la crise sanitaire. Et que celles qui surnageront éprouveront les pires difficultés à se projeter dans un avenir forcément incertain.
Nos entrepreneurs se sentent incompris. Ils ont consenti de lourds investissements pour protéger leurs clients et leurs salariés en appliquant toutes les mesures sanitaires exigées. Ils sont disposés à les renforcer. Et ce, alors qu’il n’a pas été prouvé que nous nous contaminons préférentiellement chez le coiffeur, le boulanger, l’épicerie du quartier, le libraire, ou le petit magasin.
Deux poids, deux mesures pour petits et grands
Le sentiment d’injustice exprimé par nos entrepreneurs face aux faveurs accordées aux grandes surfaces devient insupportable. Le préfet n’aurait-il aucun moyen de pression sur les patrons de supermarchés ? Est-il vraiment impossible de leur demander d’aménager leurs horaires ? Le civisme économique est-il à géométrie variable ?
C’est à se demander si notre réalité économique est bien prise en compte par les autorités. Elles prennent de décisions impopulaires parce que leur cohérence n’est pas évidente. Ce semi-confinement qui nous a été imposé ne nous a pas garanti que l’objectif de casser les chaînes de transmission du virus sera atteint.
Des représentants du monde économique, plusieurs responsables politiques et des médecins ont proposé un couvre-feu le soir et le week-end avec une activité sociale et économique sous surveillance renforcée. Ils n’ont pas été suivis. Les porte-paroles de la population ont été mis devant le fait accompli plus d’une fois.
Le gouvernement ne tient aucun compte de notre esprit de responsabilité. Cette forme d’autoritarisme dont il fait preuve ne favorise pas la confiance nécessaire entre ceux qui nous dirigent et la population.