Sur le point de collecte du stade de Dillon à Fort-de-France, c'est l'effervescence. En fonction des arrivées, une file de voitures se dessine. En bout de course, des bénévoles s'activent pour récupérer les sacs des coffres des voitures des généreux donateurs.
Il y a des personnes qui ont besoin de vêtements donc je donne.
Je donne des jeans, des chemises et ça me fait plaisir.
Je ne trouve pas les bornes donc je garde les vêtements et les chaussures dans mon coffre. Et puis là j'ai eu l'opportunité de déposer tout ça.
Avec la pandémie, l'association fait face à une baisse des dons spontanés qui est passée de 1000 à 400 tonnes par an.
Par ailleurs, les dégradations sur de nombreuses bornes orange ne sont pas sans conséquence sur l'activité.
Nous collectons et trions de manière à alimenter nos boutiques solidaires ainsi que nos partenaires. Notamment le centre d'hébergement et de réinsertion social de l'Acise samu social que nous alimentons en vêtements et chaussures à destination des sans-abri.
Hervé Séfil, coordinateur atelier textile de l'Acise, interrogé par Delphine Bez et Patrice Chateau-Degat
La collecte se poursuit au stade de Dillon (Fort-de-France) jusqu'à 16h. Puis elle reprend les deux prochains week-ends, les 21 et 22 janvier au stade de Rivière-Salée et les 28 et 29 janvier sur la place Clarissa Jean-Philippe à Sainte-Marie.
L'objectif de collecter 30 tonnes de vêtements et de chaussures au cours de ces six jours pourrait bien être atteint.