Sans l'épidémie de Covid, environ 1 000 mariages sont célébrés chaque année en Martinique selon l’INSEE. Mais depuis la crise sanitaire, les annulations de cérémonies se multiplient.
Pour les professionnels du secteur, les pertes sont importantes. Leur chiffre d'affaires a baissé d'au moins 50% depuis la crise. - 50% environ pour les photographes, - 80% pour les loueurs de matériel de réception et jusqu’à - 100% pour les loueurs de salles et traiteurs.
Face à cette situation catastrophique, certains ont dû fermer boutique. D'autres tentent de survivre grâce essentiellement aux aides d’État et territoriales. D'autres encore, comme les photographes, tentent de se diversifier en effectuant toutes les prestations possibles, y compris parfois les plus ingrates.
Moins de mariages donc moins de prestations
Les rares évènements s'organisent souvent en comité réduit avec généralement pas plus de 30 à 40 invités. Cela ne fait pas les affaires des traiteurs, par exemple, qui font des buffets, habituellement, pour 100 à 200 personnes, voire plus. La facture est donc divisée par 5 ou 6.
Certains professionnels arrivent quand même à limiter la chute en contournant les règles, acceptant des devis pour des réceptions avec plus de 100 personnes, mais avec pass sanitaire.
Vers un regain d'activité dans les mois qui viennent ?
Les professionnels du secteur y croient. Ils espèrent que la fin de la pandémie en 2022 prédite par certains experts se traduise par une remontée du nombre de mariages en Martinique.
Ils affirment même déjà constater un rebond, avec des carnets de réservations un peu plus remplis que les deux dernières années. Mais, il faudra attendre les prochains mois pour en avoir la confirmation. Certains acteurs annoncent que le secteur aura du mal à se remettre d’une 3e année de vaches maigres.
Pourtant avant la crise, il semblait avoir le vent en poupe. Le nombre de wedding-planners ou organisateur de mariages en Martinique, a doublé. Ils étaient une trentaine d’agents à opérer avant la crise sanitaire, soit deux fois plus qu’en 2016.