Cette étude révèle que le nombre d’habitations a doublé en cinquante ans en Martinique, alors que le nombre de personnes par logement a été divisé par deux.
L’occasion de nous intéresser à notre habitat et à nos habitudes en la matière. Voyons comment le marché s’est adapté à la crise.
Nette conséquence de la crise sanitaire
Les constructions de logements reprennent petit à petit en Martinique, après le coup d’arrêt constaté lors du premier confinement du premier semestre 2020. Une situation qui a plombé l’activité de moins 20% en tout. Ce ralentissement qui n’a eu presque aucune conséquence sur les prix, selon les experts. Les tarifs sont stables, d’après la Fédération Nationale de l’Immobilier.
La crise qui a confirmé l’engouement des Martiniquais pour la maison individuelle, au détriment de l’appartement, qui avait, pourtant, encore les faveurs des acheteurs et locataires il y a environ 5 ans.
Le marché s'adapte à la crise
L'indivision perdure malgré la loi
Autre difficulté qui ralentit la politique du logement à la Martinique : l’indivision, phénomène qui perdure, trois ans et demi après l’entrée en vigueur de la loi Letchimy visant à faciliter la sortie de l’indivision en Outre-mer.
L’auteur du texte reconnaît lui-même que le dispositif a besoin de quelques réajustements.
L'indivision
Aides de l'État aux plus démunis
Les aides à l’amélioration de l’habitat sont financées par l’État. Elles s’adressent aux personnes à faibles revenus souhaitant réhabiliter leurs logements.600 foyers sont concernés, chaque année en Martinique.
Aides à l'amélioration de l'habitat