Maladie de Parkinson en Martinique : l'exemple d'un couple à Saint Joseph

Comment un couple gère la maladie de Parkinson ? ©Martinique la 1ère
Le 11 avril est la journée consacrée à la maladie de Parkinson. C’est la deuxième maladie neurodégénérative au monde après Alzheimer. Une maladie incurable, qui ne se résume pas qu’aux tremblements, puisqu’elle peut aussi occasionner des troubles du langage, des difficultés à écrire, des douleurs intenses. Nous sommes allés à la rencontre d’un couple uni dans la maladie. (Re)voir notre reportage à Saint-Joseph avec Aurélie Treuil.

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative au monde après Alzheimer. Une maladie incurable, qui ne se résume pas qu’aux tremblements, puisqu’elle peut aussi occasionner des troubles du langage, des difficultés à écrire, des douleurs intenses…de quoi bouleverser une vie. 

Dans leur maison à Saint Joseph, Monique encadre la séance de sport de Fred, son mari, atteint de la maladie de Parkinson. Il a été diagnostiqué il y a 10 ans. Au bout de 42 ans de vie de couple, dont 40 ans de mariage… Le plus dur alors pour elle, avait été de s’adapter aux effets de la maladie sur le tempérament de son mari.

Monique et Fred font tout, pour ralentir les effets de cette maladie neurodégénérative. Il faut inlassablement entraîner tous les muscles du corps, les cordes vocales. Garder sa mobilité, son autonomie, continuer de déglutir, stimuler son transit ouvrir les yeux ou limiter les troubles cognitifs.

Affiche de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson

On estime qu’en France 1 adulte sur 250 souffre de la maladie de Parkinson. Pour la Martinique, ça ferait plus de 1500 familles impactées…une soixantaine se retrouve au sein de l’association France Parkinson. Leur inquiétude aujourd’hui c’est le diagnostic précoce. Pour le moment les patients vivent souvent 10 à 20 années d’errance médicale et ça pourrait s’aggraver.

Si l’association reconnait que le suivi reste correct en Martinique, de gros efforts doivent encore être faits sur la détection. À ce titre, le DAT Scan est encore attendu, pour réaliser les indispensables scintigraphies cérébrales.

La maladie de Parkinson reste incurable, mais plus tôt on la prend en charge et mieux on vit avec.