Un petit groupe de jeunes manifestants pour la plupart, a fait irruption dans la matinée devant la grande surface de Génipa, à Ducos, ce samedi 16 novembre 2019, arborant des drapeaux tricolores (rouge-vert-noir), en scandant : "génocide, chlordécone". Les gendarmes mobiles sont intervenus.
Encore une manifestation surprise devant l’hypermarché du groupe Bernard Hayot ce samedi 16 novembre 2019, à Génipa, sur le territoire de la ville de Ducos.
Composé majoritairement de jeunes qui scandaient "génocide, chlordécone" en brandissant des drapeaux aux couleurs rouge-vert-noir, le groupe de manifestants a été tenu à l’écart des accès du centre commercial par des gendarmes mobiles déployés sur le site.
Depuis le 19 octobre 2019, au lendemain de la fin des travaux de la commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation da la chlordécone et du paraquat dans les plantations antillaises, des associations militantes (comme MUM d’Olivier Bérisson) et une majorité de jeunes, ciblent les hypermarchés du GBH (Groupe Bernard Hayot) pour demander réparation.
Jéssy Péraste, jeune membre du MIR (Mouvement Internationale pour les Réparations) a déclaré devant la presse (le 19 octobre dernier) que "le Groupe Bernard Hayot est directement impliqué dans l’empoisonnement de nos sols ".
Les enseignes de Dillon et Cluny du GBH ont déjà été bloquées 24 heures par les manifestants, ce qui à chaque fois provoque chez les clients souvent surpris, la stupéfaction, la colère, ou l’adhésion pour d'autres.
Parallèlement, un autre rassemblement en partie sur le même thème, s’est formé au centre ville de Fort-de-France ce samedi (près du centre Pérrinon), suite à un appel via une vidéo anonyme sur les réseaux sociaux. Un second rendez-vous a été fixé ce dimanche 17 novembre 2019 sur la place de la Savane de la capitale par cette même vidéo. Celle-ci s’achève sur le massage suivant : "Décolonisation, non à l’empoisonnement, tous unis contre les oppresseurs". D’aucuns s’interrogent toutefois sur les réelles motivations de cette propagande enregistrée, laquelle dure 4mn 46.
Composé majoritairement de jeunes qui scandaient "génocide, chlordécone" en brandissant des drapeaux aux couleurs rouge-vert-noir, le groupe de manifestants a été tenu à l’écart des accès du centre commercial par des gendarmes mobiles déployés sur le site.
Réparations pour les sols pollués
Depuis le 19 octobre 2019, au lendemain de la fin des travaux de la commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation da la chlordécone et du paraquat dans les plantations antillaises, des associations militantes (comme MUM d’Olivier Bérisson) et une majorité de jeunes, ciblent les hypermarchés du GBH (Groupe Bernard Hayot) pour demander réparation.
Jéssy Péraste, jeune membre du MIR (Mouvement Internationale pour les Réparations) a déclaré devant la presse (le 19 octobre dernier) que "le Groupe Bernard Hayot est directement impliqué dans l’empoisonnement de nos sols ".
Les enseignes de Dillon et Cluny du GBH ont déjà été bloquées 24 heures par les manifestants, ce qui à chaque fois provoque chez les clients souvent surpris, la stupéfaction, la colère, ou l’adhésion pour d'autres.
Autre forme d'action
Parallèlement, un autre rassemblement en partie sur le même thème, s’est formé au centre ville de Fort-de-France ce samedi (près du centre Pérrinon), suite à un appel via une vidéo anonyme sur les réseaux sociaux. Un second rendez-vous a été fixé ce dimanche 17 novembre 2019 sur la place de la Savane de la capitale par cette même vidéo. Celle-ci s’achève sur le massage suivant : "Décolonisation, non à l’empoisonnement, tous unis contre les oppresseurs". D’aucuns s’interrogent toutefois sur les réelles motivations de cette propagande enregistrée, laquelle dure 4mn 46.