Le groupe Ho Hio Hen alimentaire veut vendre ses magasins Écomax pour recentrer son activité sur le commerce de pièces détachées. C'est la preuve d'une redistribution des cartes dans la grande distribution en Martinique.
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Il y a un an, le groupe Ho Hio Hen alimentaire s’était déjà "débarrassé" du centre commercial Océanis, au Robert, en raison de ses difficultés financières et de dettes cumulées depuis environ trois ans. Cette décision interroge en tous cas, sur l’évolution du marché de la grande distribution dans notre île. "C'est une révolution" estime Francette Rosamond, directrice du magazine Inter-Entreprises dans notre journal télévisé du lundi 12 août 2019 (à 05' 05")
(Re)voir le reportage de Sangha Fagour et Jean-Marc Kennenga.
Parmi les sites en sursis du groupe Ho Hio Hen alimentaire (en dehors des Ecomax), il y a celui de la Batelière à Schoelcher, en attente d’un repreneur également.
Ces derniers temps, le nom de Bernard Hayot a circulé, mais ce dernier nous a affirmé lui-même qu’il n’est pas intéressé, d’autant que dans le périmètre il y a déjà deux hypermarchés (situés à Bellevue et à Cluny), ce que ne manquerait pas de relever l’Autorité de la concurrence*.
C’est cette même Autorité qui devra probablement trancher s’agissant du projet d’implantation d'un centre commercial du groupe Hayot sur le territoire de la ville de Sainte-Luce. Mais la mairie est contre. Cette dernière a même modifié son plan local d'urbanisme.
Le groupe le plus puissant de l’économie martiniquaise a aussi de nouveaux projets pour la Réunion (dans l’océan Indien), où l’empire Bernard Hayot a déjà ses empreintes par exemple dans le bricolage, les accessoires de sports ou encore l’automobile (Mr Bricolage, Décathlon, Renault…).
Aujourd’hui, ce sont les magasins Jumbo et Score (à la Réunion), qui pourraient se transformer en Carrefour et Carrefour Market, si l’Autorité de la concurrence se prononce là-aussi, favorablement.
* A lire aussi
http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=12
(Re)voir le reportage de Sangha Fagour et Jean-Marc Kennenga.
Ces derniers temps, le nom de Bernard Hayot a circulé, mais ce dernier nous a affirmé lui-même qu’il n’est pas intéressé, d’autant que dans le périmètre il y a déjà deux hypermarchés (situés à Bellevue et à Cluny), ce que ne manquerait pas de relever l’Autorité de la concurrence*.
Le groupe Bernard Hayot n’a pas jeté l’éponge pour un centre commercial à Sainte-Luce
C’est cette même Autorité qui devra probablement trancher s’agissant du projet d’implantation d'un centre commercial du groupe Hayot sur le territoire de la ville de Sainte-Luce. Mais la mairie est contre. Cette dernière a même modifié son plan local d'urbanisme.
Le plus grand groupe martiniquais de l’économie est aussi redouté à l’île de la Réunion
Le groupe le plus puissant de l’économie martiniquaise a aussi de nouveaux projets pour la Réunion (dans l’océan Indien), où l’empire Bernard Hayot a déjà ses empreintes par exemple dans le bricolage, les accessoires de sports ou encore l’automobile (Mr Bricolage, Décathlon, Renault…).
Aujourd’hui, ce sont les magasins Jumbo et Score (à la Réunion), qui pourraient se transformer en Carrefour et Carrefour Market, si l’Autorité de la concurrence se prononce là-aussi, favorablement.
* A lire aussi
http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=12