Mediapart s’intéresse à l'affaire de corruption autour de la marina du Marin (Martinique)

Une partie de la marina du Marin.
L'affaire Carenantilles se retrouve depuis ce mercredi (9 octobre 2019), sur le site d'investigation Mediapart qui a relayé une rumeur selon laquelle le PDG de la marina du Marin, Simon Jean-Joseph pourrait être à l'origine de la lettre anonyme à la justice.
Dans l'affaire Carenantilles, le maire du Marin, Rodolphe Désiré et le chef d’entreprise Jean-Louis de Lucy de Fossarieu, ont été mis en examen sur des soupçons de favoritisme et de corruption, depuis septembre dernier.

L'affaire est partie d'un courrier anonyme adressé à la justice sur de possibles irrégularités dans le financement de 22 millions d’euros du carénage de la marina du Marin inauguré en 2016.
Le plan de financement faisait état d'un apport de 18 millions d’euros par la ville du Marin l’ex-conseil régional, l’État et l’Europe, la société Carenantilles apportant les 4 millions d’euros.

Qui a alerté ainsi la justice ? se demande le site Mediapart. "En Martinique, la rumeur court avec insistance qu’un ancien coureur automobile et homme d’affaires, Simon Jean-Joseph, qui est le PDG de la Marina du Marin et propriétaire de 50 % de l’aire, n’y serait pas étranger, car il avait déposé un dossier technique pour son aménagement. Ce projet a été retoqué par la mairie", avance le journal.

Voyez le récit de Franck Zozor. 
Le chef d’entreprise Jean-Louis de Lucy de Fossarieu, 68 ans, est placé en détention provisoire depuis le 20 septembre dernier. Cette détention a été prolongée vendredi 4 octobre 2019 par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Martinique.
 

Simon Jean-Joseph récuse


Invité de notre journal télévisé du soir (9 octobre 2019), Simon Jean-Joseph, le PDG de la marina du Marin, récuse les allusions du journal Mediapart à propos de son implication présumée dans le déclenchement de l'affaire Carenantilles.