Le ministre de la Transition écologique est attendu impatiemment en Martinique. La parole de Nicolas Hulot vaut son pesant d’or, si l’on en croit les attentes exprimées par les élus et les habitants du littoral affectés par l’échouage massif des algues brunes.
S’il s’agissait d’utiliser un trait d’ironie, nous pourrions entonner, sur un air bien connu : "Petit Papa Nicolas, quand tu descendras du ciel, donne-nous la solution-miracle pour éliminer les sargasses". En restant réalistes, il vaut mieux convenir qu’il est dangereux de croire que le gouvernement va résoudre seul la problématique des sargasses et de ses conséquences.
Ceux qui pensent que le ministre de la Transition écologique, aussi prestigieux soit-il, possède la réponse au problème se bercent d’illusions. Le gouvernement est disposé à aider les collectivités locales en leur donnant de l’argent pour acheter les engins servant à ramasser les algues échouées sur le littoral. C’est acquis.
Il est prêt aussi à financer des études visant à mettre en valeur les sargasses. Il faut s’assurer qu’elles ne sont pas toxiques ou qu’elles peuvent être débarrassées des produits chimiques qu’elles contiennent. Le gouvernement dit, enfin, que la problématique est à considérer à l’échelle de la Caraïbe entière, aucun de nos pays n’étant à l’abri du phénomène.
Une question demeure insoluble : comment éviter la prolifération des sargasses ? Une hypothèse est fréquemment avancée par les scientifiques. Celle du développement rapide de ces algues du fait du rejet dans l’océan Atlantique des eaux du fleuve Amazone charriant les résidus des produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture intensive au Brésil. Que cela soit avéré ou pas, le Brésil ne renoncera pas à son agriculture, gros pourvoyeur d’emplois et de richesses.
Chacun sait que le problème doit être traité à la source. Chacun sait aussi que ce sont des efforts de tous, collectivités, État, population, que jaillira la solution. Le ministre nous demandera de joindre le geste à la parole et de prendre part, chacun selon nos moyens, à ce nouveau défi. Qui pourra le lui reprocher ?
Ceux qui pensent que le ministre de la Transition écologique, aussi prestigieux soit-il, possède la réponse au problème se bercent d’illusions. Le gouvernement est disposé à aider les collectivités locales en leur donnant de l’argent pour acheter les engins servant à ramasser les algues échouées sur le littoral. C’est acquis.
Il est prêt aussi à financer des études visant à mettre en valeur les sargasses. Il faut s’assurer qu’elles ne sont pas toxiques ou qu’elles peuvent être débarrassées des produits chimiques qu’elles contiennent. Le gouvernement dit, enfin, que la problématique est à considérer à l’échelle de la Caraïbe entière, aucun de nos pays n’étant à l’abri du phénomène.
Une question demeure insoluble : comment éviter la prolifération des sargasses ? Une hypothèse est fréquemment avancée par les scientifiques. Celle du développement rapide de ces algues du fait du rejet dans l’océan Atlantique des eaux du fleuve Amazone charriant les résidus des produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture intensive au Brésil. Que cela soit avéré ou pas, le Brésil ne renoncera pas à son agriculture, gros pourvoyeur d’emplois et de richesses.
Chacun sait que le problème doit être traité à la source. Chacun sait aussi que ce sont des efforts de tous, collectivités, État, population, que jaillira la solution. Le ministre nous demandera de joindre le geste à la parole et de prendre part, chacun selon nos moyens, à ce nouveau défi. Qui pourra le lui reprocher ?