Le dialogue ne passe toujours pas entre l’intersyndicale et la direction de La Poste. Cette dernière a saisi la justice après bientôt 10 jours de blocage de plusieurs sites.
Suite aux tentatives infructueuses pour les personnels non-grévistes d’accéder à leurs postes de travail, La Poste a introduit une demande auprès du juge des référés en vue d’obtenir le libre-accès des sites et pour les clients, le rétablissement du service avec les postiers présents.
Communiqué de la direction de La Poste (19 mai 2023)
"Surcharge de travail"
Les agents mobilisés en intersyndicale revendiquent plus de moyens et singulièrement une compensation financière, afin d’assurer la distribution des dépliants publicitaires. Cette mission supplémentaire venue s’ajouter à l’activité quotidienne des facteurs, ne passe pas. Les agents grévistes parlent de "surcharge de travail".
"Un service en pointillé"
De son côté, La Poste rappelle "son attachement au dialogue social, au droit de grève et au droit pour les non-grevistes, d’accéder à leur poste de travail". La direction évoque un service "un service en pointillé" et présente ses excuses aux clients, "pour les conséquences liées à l’obstruction de ses activités".
Le traitement quotidien des liaisons aériennes est réalisé, la livraison à domicile des courriers et colis est réalisée avec le personnel non-gréviste pouvant accéder à leurs postes de travail, les sessions d’examen théorique pour les permis auto, moto ou bateau restent reportées.
La Poste (communiqué du 19 mai 2023)
Vendredi 19 mai 2023, à la demande de l'avocat des grévistes, le tribunal a renvoyé l'examen de l'action en référé introduite par La Poste. La requête devrait être analysée le 24 mai prochain.