Le "Black Friday" demeure un événement commercial attendu à l’approche de Noël, il permet de préparer en amont l’achat de cadeaux à des prix préférentiels. Originaire des États-Unis, le Black Friday, grande journée de promotions variées a été organisé pour la première fois en France en 2010. C’est le vendredi qui suit la fête de Thanksgiving.
Le festival de "gwozey péyi" a ouvert l’événement
La présence de la groseille sur les étals du grand marché couvert de Fort-de-France rappelle la proximité de la nativité. Cette plante herbacée, aux tiges et calices rouges, est riche en vitamines, en magnésium, en potassium, en phosphore et en calcium. Le fruit rouge prisé, qui se conjugue dans toutes les sauces, permet de réaliser du sirop, des liqueurs, du jus, des confitures, gâteaux et glaces.
Sur le marché, 80% de la production provient d’un des greniers agricoles de la Martinique : la commune du Prêcheur.
L'association "Machann Foyal" entend perpétuer ce rendez-vous consacré à la groseille.
Les consommateurs ont visité les magasins
Les commerces étaient remplis. Vendredi (29 novembre), les promotions affichées par certains commerçants foyalais étaient considérables, -50%, -60%, voire -70%. Cela a permis aux acheteurs dans la fièvre du shopping de naviguer aisément afin de trouver des bons plans (jeux, jouets, high-tech, produits de beauté, vêtements).
Cet engouement met en exergue l’attention et les besoins des consommateurs. D'ailleurs, beaucoup de commerces ont joué les prolongations durant le week-end pour atteindre leurs objectifs ou liquider les stocks restants.
La ville de Fort-de-France était animée
Au-delà de l'aspect commercial, la Ville a voulu donner au Black Friday un aspect musical, culturel, dans l'esprit de la tradition de Noël avec la présence de plusieurs groupes ou orchestres invités. Le dernier né des groupes de Noël, Kantik Péyi était devant de la Cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France.
L'équipe d'Alain Lucret a épaté le public. Le groupe séduit et fait de cette fête un moment de partage.
De son côté, l'orchestre Koézion a fait sensation à la rue Antoine Siger.
Des groupes aux 4 coins de la ville
Chaque lieu avait son identité. À la place de l'Enregistrement, après une prestation pleine de vie de Marius Modeste Sax, un nouveau groupe de cantiques prenait possession de l'espace. " Noel Yon Di Yo" a assuré dès les premières mesures.
Un espace pour 2 groupes : "Boutantik" et "Rasinn' Nwel"
À la rue Victor Hugo, un espace dédié accueillait deux groupes différents par leur façon de chanter Noel, d'interpréter les œuvres existantes et de s'adonner à la création. "Boutantik" a commencé en donnant le ton.
Pour Thierry Coler, le responsable de cellule économique de la ville, l'année 2024 aura été d'un bon cru, malgré un contexte social difficile.