Nous en savons un peu plus sur la politique de l’Outre-mer du chef de l’État. Une philosophie livrée en pointillés lors de son voyage officiel aux Antilles, du 27 au 30 septembre 2018.
Pour la gestion par l’État des collectivités d’outre-mer, l’heure n’est plus aux projets idéologiques, ni aux envolées lyriques. Nos pays ne sont plus considérés comme des points d’appui de la présence française dans le monde, ni de marchés extérieurs pour les entreprises hexagonales. L’élite politique parisienne n’évoque plus l’égalité sociale ou politique.
Le président Macron, en pointillés, comme Nicolas Sarkozy l’avait initié lors de son quinquennat (2007-2012), développe une vision simplifiée et pragmatique de l’outre-mer. Il nous propose de dépasser nos habituelles pesanteurs et de casser nos verrous. Pour lui, le développement passe par la formation des jeunes afin qu’ils travaillent dans les filières prometteuses.
Les incitations fiscales et les facilités administratives doivent concerner en priorité les secteurs porteurs d’opportunités. Comme le tourisme, en maque de valorisation ; le numérique, avec ses emplois hautement qualifiés : l’agro-transformation, pour valoriser la production de café, de cacao, de légumes. Développer ces filières contribue à faire baisser le coût de la vie, selon le président.
Dans sa logique, les moyens financiers sont prévus. En plus des habituels crédits publics, sa réforme fiscale permet de dégager des moyens nouveaux pour l’investissement. Les instruments institutionnels sont en place. Les collectivités disposent de tous les leviers nécessaires, nous dit le président pour résoudre les problèmes quotidiens de la population et pour lui offrir des perspectives.
Le gouvernement reste attentif, mais il reste lointain. Le président invite notre élite politique à se hisser à la hauteur des défis qui nous attendent. Pour lui, nos élus doivent trouver localement les solutions au développement. Responsabilité, dialogue, courage politique, utilisation à bon escient des collectivités. Et si le président Macron était le chef des partisans de l’autonomie ?
Le président Macron, en pointillés, comme Nicolas Sarkozy l’avait initié lors de son quinquennat (2007-2012), développe une vision simplifiée et pragmatique de l’outre-mer. Il nous propose de dépasser nos habituelles pesanteurs et de casser nos verrous. Pour lui, le développement passe par la formation des jeunes afin qu’ils travaillent dans les filières prometteuses.
Le président Macron, chef des partisans de l’autonomie ?
Les incitations fiscales et les facilités administratives doivent concerner en priorité les secteurs porteurs d’opportunités. Comme le tourisme, en maque de valorisation ; le numérique, avec ses emplois hautement qualifiés : l’agro-transformation, pour valoriser la production de café, de cacao, de légumes. Développer ces filières contribue à faire baisser le coût de la vie, selon le président.
Dans sa logique, les moyens financiers sont prévus. En plus des habituels crédits publics, sa réforme fiscale permet de dégager des moyens nouveaux pour l’investissement. Les instruments institutionnels sont en place. Les collectivités disposent de tous les leviers nécessaires, nous dit le président pour résoudre les problèmes quotidiens de la population et pour lui offrir des perspectives.
Le gouvernement reste attentif, mais il reste lointain. Le président invite notre élite politique à se hisser à la hauteur des défis qui nous attendent. Pour lui, nos élus doivent trouver localement les solutions au développement. Responsabilité, dialogue, courage politique, utilisation à bon escient des collectivités. Et si le président Macron était le chef des partisans de l’autonomie ?