Un prisonnier a été libéré par un commando lors d'un séjour à l'hôpital

Walter Perez Caruso, originaire de l'Uruguay
Un homme de 60 ans, détenu au centre pénitentiaire de Ducos, a été libéré ce matin par un commando alors qu'il était soigné à l'hôpital Pierre Zobda Quitman à Fort-de-France. Les gendarmes lancent un appel à témoins.
Un homme de 60 ans, origine de l'Uruguay, détenu au centre pénitentiaire de Ducos pour trafic de drogue, devait être pris en charge à l'hôpital Pierre Zobda Quitman à Fort-de-France ce jeudi matin (8 décembre).
Un détenu originaire de l'Uruguay s'est évadé de l'hôpital grâce à un commando... ©martinique

Des faits d'une extrême gravité

Le prisonnier se trouvait dans les escaliers avec 3 agents du centre pénitentiaire sans arme, aux environs de 9h00, lorsque trois individus, "masqués et lourdement armés", selon Patrick Louvounou, du syndidat FO pénitentiaire, les ont braqué pour récupérer l'uruguayen. "Ils ont même voulu tuer les agents mais c'est le prisonnier qui s'est interposé pour éviter le drame", dit avec gravité Patrick Louvounou.  

Les trois hommes sont repartis à scooter vers une direction inconnue. Toutes les polices sont mobilisées, avec l'aide de l'hélicoptère de la gendarmerie pour tenter de retrouver ce commando qui était très bien renseigné. "Nous ne pouvons par garder, en Martinique, ce type de trafiquants internationaux qui sont prêts à tout", confie Patrick Louvounou. Il va dénoncer ce grave événement dans le bureau du directeur de l'administration pénitentiaire et réclamer d'autres moyens, mardi prochain à Paris.

Appel à témoins de la gendarmerie

"Ce jour, jeudi 08 décembre 2016 à 09 heures 20, un détenu du centre pénitentiaire de Ducos, en extraction médicale au CHU La Meynard s’est évadé avec la complicité de trois individus armés, ayant un fort accent hispanique. Les quatre individus sont repartis sur 2 deux roues (style scooter 250 Cm3), dont l’immatriculation de l’un se terminerait sans exactitude par 265. La direction de fuite est ignorée.
Individus armés et dangereux, il est demandé à toutes personnes susceptibles de les rencontrer, ou de fournir des renseignements, d’informer la gendarmerie en composant le 17".