On ne connait pas encore l’origine de la cyberattaque, mais elle est suffisamment sérieuse pour qu’une cellule de crise soit mise en place à la Collectivité territoriale de Martinique (CTM).
Depuis 3h, les appareils de pare-feu de la CTM sont en alerte déclenchant par la même occasion l’intervention rapide des techniciens de la collectivité. Sont menacés : les serveurs informatiques de l’hôtel de Cluny.
L'analyse de ces alertes, a conduit les techniciens à arrêter les serveurs pour éviter la propagation de l'attaque. Conséquences, plus d'ordinateur et plus de téléphone. Depuis l’ouverture des bureaux, le contact avec la population se fait physiquement à l’accueil du bâtiment de la collectivité.
Le président du conseil exécutif, Serge Letchimy a qualifié cette attaque "d'une rare violence", avant de se féliciter "de la bonne préparation des services qui ont parfaitement réagi".
Les services informatiques annoncent qu’il faudra 4 jours pour effectuer le diagnostic de l'attaque, mais on s'oriente vers des services dégradés pendant au moins 15 jours.
Si l'exécutif se veut rassurant, il n'écarte pas une situation plus compliquée. Dans ce cas, les salaires du mois de juin, les prestations sociales, les paiements aux entreprises risqueraient d'être fortement perturbés.
Les services de la CTM, se sont engagés à communiquer régulièrement sur les avancées dans la résolution des problèmes liés à cette attaque. Syndicats, personnels, partenaires institutionnels, médias, devraient recevoir les informations à chaque étape vers le retour à la normale.