Edouard Philippe le Premier ministre a assuré, samedi 26 octobre 2019, en Guadeloupe que le gouvernement prenait "à bras le corps" le sujet des algues sargasses et a promis que "l'accompagnement" de l'Etat allait "se poursuivre dans la durée" sans toutefois s'avancer sur le financement.
Jean-claude SAMYDE avec AFP •
Edouard Philippe a assuré samedi à son arrivée en Guadeloupe que le gouvernement prenait "à bras le corps" le sujet des algues sargasses et a promis que "l'accompagnement" de l'Etat allait "se poursuivre dans la durée", sans toutefois s'avancer sur le financement.
Alors qu'un plan de 10 millions d'euros pour lutter contre les échouements de sargasses avait été lancé mi-2018, pour couvrir deux ans, le Premier ministre n'a pas précisé si l'enveloppe serait reconduite à son échéance.
Mais "l'accompagnement de l'Etat est très net (...) et il va se poursuivre dans la durée", a-t-il déclaré lors d'une visite à Anse-Bertrand (nord). "La bonne façon de régler le sujet, ce n'est pas de multiplier les plans années après années", a également souligné M. Philippe.
"Il faut évidemment accompagner les pouvoirs locaux pour trouver des solutions immédiates mais c'est aussi se projeter dans l'avenir et trouver des solutions de long terme", a-t-il ajouté, plaidant pour traiter ce sujet "au niveau international".
Le président de la région Guadeloupe Ary Chalus a de son côté confié qu'il pensait que le plan de 10 millions d'euros, abondé pour moitié par l'Etat, pour l'autre moitié par l'Union européenne et les collectivités, serait "reconduit".
"C'est une demande que j'ai faite personnellement auprès du président de la République", a-t-il ajouté. "Et il est clair que nous n'allons pas nous arrêter ici, sinon c'est la mort de l'économie en Guadeloupe, en Martinique et des autres", a-t-il commenté.